«Where’s the beef?»

danik legault naturopathe where's the beef

Étude vraiment intéressante du 7 avril 2021 dans The American Journal of Clinical Nutrition: https://academic.oup.com/…/10.1093/ajcn/nqaa375/6214419

L’étude était randomisée, mais n’avait pas un grand nombre de participants. Elle donne des indications sur l’un des débats éternels de la société : est-ce que la viande rouge est un facteur dans le développement des maladies cardiovasculaires?

Ils ont comparé les marqueurs classiques de cholestérol, HDL, LDL, triglycérides, ApoB, etc. chez les gens qui se sont fait donner une alimentation saine méditerranéenne contenant de la viande rouge chaque jour à des quantités variables allant jusqu’à 156g/jour. Probablement l’équivalent de quelqu’un qui mange un steak chaque soir.

Macro des diètes étaient de 42 % glucides, 17 % protéines et 41 % lipides.

Je trouve dommage que l’étude n’ait pas mesuré d’autres marqueurs inflammatoires ou ceux reliés à la gestion des sucres ou même subjective de satiété, concentration ou autres.

Voici la conclusion :
« In conclusion, consumption of healthy Mediterranean-style dietary patterns containing different amounts of lean beef (14, 71, or 156 g/d) improved lipids and lipoproteins compared with a typical American dietary pattern. »

Ceci vient renforcer l’une des phrases que je répète souvent : « la nature ne produit pas de mauvaises protéines ou de mauvais gras ou de mauvais glucides ». Ça peut être une question d’équilibre par contre et être différent d’une personne à l’autre.

L’alimentation de contrôle était de 71 g de bœuf par jour (alimentation typique moins saine) et le résultat de plus que doubler le bœuf à 156 g par jour a produit de meilleurs résultats puisque ça faisait partie d’une alimentation saine (méditerranéenne dans le cas présent). Voici l’extrait :
« Our results demonstrate that the consumption of a healthy Mediterranean-style dietary pattern with different amounts of lean beef (14, 71, or 156 g/d), improves lipids and lipoproteins when compared with a typical American dietary pattern containing 71 g/d of lean beef. »

Il est intéressant de noter que plus la quantité augmentait, moins les résultats sur le cholestérol étaient bénéfiques, mais il y avait une meilleure réduction des triglycérides. Ceci pourrait avoir du sens puisque l’alimentation qui était plus élevée en bœuf était moins élevée en légumineuses et noix afin de respecter les macronutriments de l’étude. Voici l’extrait :
« In the present study, there was a considerable reduction in nuts and legumes in the MED5.5 compared with the MED0.5 and 2.5 to compensate for the increase in lean beef. Thus, the replacement strategy used for the MED5.5 could have contributed to the LDL particle number being no different from the AAD. Our results reflect changes in the dietary pattern rather than inclusion of a single food (lean beef). This illustrates the importance of establishing a healthy Mediterranean dietary pattern that embodies balance, variety, and the inclusion of all nutrient-rich components, which can include lean beef in moderation. »

Donc, le bœuf est tout à fait OK même en plus grande quantité à condition que l’on mange suffisamment de plantes. Comme eux disent « si la base est bonne ». Avez-vous déjà observé votre le ratio bœuf/plantes?

La différence est grande entre le fait de manger une côte de bœuf de 400 g avec des patates pilées qu’un filet mignon de 100 g accompagnés d’une méga salade contenant énormément de légumes et un peu de légumineuses, noix et/ou avocats et un peu d’huile d’olive de qualité.

L’être humain est un omnivore opportuniste et l’alimentation parfaite pour tous et pour le restant de notre vie n’existe pas et ne devrait pas devenir une religion ou faire partie de votre identité en tant que personne.

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