2 études récentes (janvier et juin 2020) et intéressantes pour les femmes en ménopause ou même en préménopause.
La première ici sur le jeûne intermittent : https://
La deuxième ici sur l’alimentation : https://www.mdpi.com/
Dans le titre de l’article, je pose une question seulement! Chaque femme est différente et cela ne veut pas dire que ça s’applique pour tous bien entendu. Voici l’information des deux études :
Les changements hormonaux de la ménopause modifient la façon dont le corps utilise les lipides et les glucides comme énergie. La sensibilité à l’insuline, à la sérotonine, etc. diminue. Les chances de perte osseuse, maladies cardiovasculaires, syndrome métabolique et autres augmentent, etc.
Ce sont ces changements qui mènent aux changements d’humeurs, prise de poids (surtout autour du ventre), difficulté avec le sommeil, fatigue, etc. Ces symptômes varient énormément d’une personne à l’autre bien entendu.
Sans entrer dans l’ensemble des détails du jeûne intermittent (chose que j’ai faite souvent dans des articles précédents), la première étude a mesuré une perte de poids moyenne de 2 kg (4.4 livres sur 6 semaines) sans changement dans l’activité physique. Ils ont étudié 45 femmes de 60 ans ou plus qui ont fait un jeûne intermittent de 16/8 (20 h à 12 h). Le poids perdu était principalement du gras et non de la masse musculaire ou osseuse.
La deuxième étude sur l’alimentation mentionne l’importance d’un apport suffisant en protéine qui peut aider à maintenir la masse maigre. L’article passe en revue certains nutriments particulièrement importants. Le premier étant la vitamine D. Ensuite, les oméga3 et certains antioxydants comme la vitamine A, C et E entres autres.
L’emphase sur la consommation élevée en plantes est mise dans l’article avec un résumé des phytonutriments pouvant être bénéfiques. Les phytonutriments sont les éléments qui donnent de la couleur aux aliments
Voici cette section de l’article qui est intéressant :
1. Alkylresorcinols (phenolic lipids) in grains may exert a protective effect by decreasing the risks of CVD, diabetes, and several cancers. The food sources of alkylresorcinols are whole grain, wheat, and rye [166].
2. Allicin (organosulfur compound) exerts antimicrobial effects that may reduce ulcers and lower blood cholesterol. The food sources of allicin are chives, leeks, garlic, and onions [167].
3. Carotenoids (including beta-carotene, lycopene, lutein, and hundreds of related compounds) act as antioxidants and may reduce the risks of cancer and other diseases. The food sources of carotenoids are highly pigmented fruits and vegetables (apricot, broccoli, cantaloupe, carrots, pumpkin, spinach, sweet pota-toes, and tomatoes) [168].
4. Capsaicin inhibits blood coagulation by decreasing the risk of fatal clots in the heart and arteries. The food sources of capsaicin are peppers [169].
5. Curcumin acts as an antioxidant and anti-inflammatory agent, which may decrease blood coagulation and suppress enzymes that activate carcinogens. The food source of curcumin is turmeric, a yellow-colored spice [170].
6. Flavonoids (including flavones, flavanols, isoflavones, and catechins) exert an antioxidant effect. They scavenge reactive oxygen species and carcinogens and bind to nitrates in the stomach, which prevents the conversion to nitrosamines. Additionally, flavonoids inhibit cell proliferation. The food sources of flavo-noids are berries, black tea, celery, citrus fruits, green tea, olives, onions, oregano, purple grapes, purple grape juice, soybean, soy products, vegetables, whole wheat, and wine [165].
7. Genistein and daidzein (isoflavones) are phytoestrogens that are structurally similar to the female sex hormone, estrogen and weakly mimic or modulate estrogen in the human body [171]. They inhibit cell prolifera-tion in the gastrointestinal (GI) tract, which may reduce the risk of breast, colon, ovarian, prostate, and other estrogen-sensitive cancers and osteoporosis [172]. The food sources of genistein and daidzein are soybeans, soy flour, soymilk, tofu, textured vegetable protein, and other legume products.
8. Indoles (organosulfur compound) may trigger the production of enzymes that inhibit carcinogen-mediated DNA damage and estrogen activity. The food sources of indoles are cruciferous vegetables, such as broccoli, Brussels sprouts, cabbage, cauliflower, horseradish, mustard greens, and kale [173].
9. Isothiocyanates (organosulfur compounds that include sulforaphane) function as antioxidants, inhibit enzymes that activate carcinogens [174], and activate enzymes that detoxify carcinogens, and thus reduce the risk of breast cancer and prostate cancer. The food sources of isothiocyanates are cruciferous vegetables, such as broccoli, Brussels sprouts, cabbage, cauliflower, horseradish, mustard greens, and kale.
10. Monoterpenes (including limonene) may trigger enzyme production to detoxify carcinogens and inhibit cancer progression and cell proliferation. The food sources of monoterpenes are citrus fruit peels and oils [175].
11. Phenolic acids may promote enzyme production that increases the water solubility and excretion of carcinogens. The food sources of phenolic acids are coffee beans, fruits (apples, blueberries, cherries, grapes, oranges, pears, and prunes), oats, potatoes, and soybeans [176].
12. Resveratrol functions as an antioxidant and can suppress cancer cell growth. Additionally, resveratrol reduces inflammation, LDL oxidation, and blood clot formation. The food sources of resveratrol are red wine, peanuts, grapes, and raspberries [177].
13. Saponins (glucosides) may interfere with DNA replication and prevent cancer cell [178] proliferation and stimulate immune response [179]. The food sources of saponins are soybean, alfalfa sprouts, other sprouts, green vegetables, potatoes, and tomatoes.
14. Tannins act as antioxidants that may inhibit carcinogen activation and cancer progression [180]. The food sources of tannins are black-eyed peas, grapes, lentils, red and white wine, and tea [134].
15. Probiotics promote the digestion of food, produce vitamins [162], or protect probiotic bacteria from intestinal infections. The food sources for probiotics are yogurt and other fermented foods. The multi-strain probiotics also improve insulin resistance, endothelial dysfunction, and iron uptake [164].
Je remarque également que la capacité du foie à faire son travail optimalement devient encore plus importante lors de cette période de changements hormonaux.
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Une grande diversité de plantes et du jeûne intermittent pour les femmes en ménopause (ou préménopause)?
Danik Legault
Déterminé et fervent adepte de l’entraînement, de la nutrition et de la santé en général, je me suis lancé en naturopathie en 2014 afin de partager ma passion et d’aider le plus grand nombre de personnes possibles dans leurs objectifs de santé. Je suis maintenant naturopathe agréé (ND.A.), membre de l’ANAQ; il s’agit de l’association de naturopathes la plus rigoureuse au Québec.
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