C’est ce que l’on appelle l’effet Dunning-Kruger.
Lorsque nous en savons peu sur un sujet et que l’on s’y intéresse, on va avoir tendance à penser après quelques recherches que l’on connaît bien le sujet.
Plus on avance dans le sujet normalement, plus on se rend compte que c’est complexe et qu’on n’y connaît pas grand-chose. Même si à ce moment-là, on en connait assez pour reconnaître qui nous en manque un grand bout, il y a encore un bout que l’on ne sait pas que l’on ne sait pas. Avouez que c’est un gros problème.
Lorsque l’on en sait peu sur un sujet, nous aurons tendance à surestimer nos connaissances ou habilités. Ces habilités ou connaissances ne sont pas assez avancées pour être en mesure de le reconnaître.
C’est vrai à l’inverse également : lorsque l’on en sait beaucoup sur un sujet, nous aurons tendance à sous-estimer nos connaissances ou habilités.
On peut même souffrir de l’effet Dunning-Kruger en parlant de l’effet Dunning-Kruger. Dunning a lui-même dit : « la première loi de l’effet Dunning-Kruger est que l’on ne sait pas que l’on est membre du club Dunning-Kruger ».
Il y a également l’effet d’excès de confiance ou ce que certains nomment l’effet Lake Wobegon. C’est la perception que l’on est meilleur que la moyenne.
Si l’on fait un sondage pour demander aux gens s’ils sont un meilleur conducteur automobile que la moyenne des gens, nous aurons entre 70 % et 95 % des gens qui vont dire oui! Ç’a été mesuré à plusieurs reprises.
Dans mon domaine, c’est la même chose. Beaucoup (la plupart) affirme « bien manger ». Si l’on fait un sondage pour demander aux gens s’ils s’alimentent mieux que la moyenne des gens, la plupart vont répondre, oui.
L’effet Dunning-Kruger et l’effet Lake Wobegon sont des traits humains. Personne n’y échappe. C’est bien d’en être conscient pour nous même et garder ça en tête lorsque vous lisez ma page ou toute autre source d’information.
#onnepeutpasnégocieravecla
Très très difficile de savoir ce que l’on ne sait pas! C’est un gros problème!
Danik Legault
Déterminé et fervent adepte de l’entraînement, de la nutrition et de la santé en général, je me suis lancé en naturopathie en 2014 afin de partager ma passion et d’aider le plus grand nombre de personnes possibles dans leurs objectifs de santé. Je suis maintenant naturopathe agréé (ND.A.), membre de l’ANAQ; il s’agit de l’association de naturopathes la plus rigoureuse au Québec.
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