Voir l’étude publiée aujourd’hui le 16 janvier 2021 : https://www.mdpi.com/2072-6643/13/1/249
C’est une belle revue citant 205 études qui a mis l’accent surtout sur le microbiote et le lien entre le microbiote et le ratio oméga-3 vs oméga-6.
L’axe cerveau/intestin est un lien bidirectionnel de communication et de développement entre les deux. Les bactéries (et leurs gènes) dans nos intestins participent donc non seulement à l’absorption des nutriments, à différentes fonctions métaboliques, mais également au développement du système nerveux (cerveau), du système immunitaire et endocrinien (hormones).
La modernisation de votre vie est venue avoir un impact majeur dans la composition et la diversité du microbiote qui est venue modifier le type de maladies qui affectent les humains. Nous sommes passés de maladies infectieuses vers une augmentation des conditions neurologiques, auto-immunitaires et chroniques. Ceci dit, la revue révise principalement les études concernant le trouble de déficit de l’attention (TDA).
La configuration de l’axe a été divisée en 3 voies :
• « Nerve pathway »
• « Neuroendocrine pathway »
• « Immune pathway »
L’équilibre des bactéries dans nos intestins peut avoir un rôle dans nos émotions et nos réactions ou nos comportements en augmentant l’anxiété ou autre via certains neurotransmetteurs.
L’étude passe en revue la façon dont la sérotonine et dopamine peuvent être influencée par le microbiote, mentionne la voie de la kynurénine, du BDNF, etc.
Dans la section endocrinienne, c’est surtout l’axe HHS qui est révisé, mais également l’insuline, leptine, ghréline, PYY, GLP-1 sont mentionnés.
Je vous laisse regarder les détails pour ceux que ça intéresse. Malgré que l’étude mentionne le rôle que pourraient avoir certains probiotiques, c’est important de savoir que ce n’est pas avec un probiotique que l’on diversifie et équilibre le microbiote.
J’ai mis un graphique intéressant qui décrit le lien avec les omégas 3 en commentaires.
Voici une partie de la conclusion :
« The gut microbiome maintains a bidirectional relationship with its host through neurological, hormonal and immune mechanisms, configuring the microbiome–gut–brain axis (MGBA). Alterations of the MGBA are responsible for the appearance of di-verse neurological and neurodevelopmental disorders in pediatric populations. In children and adolescents with ADHD, the MGBA is involved in the pathophysiological
mechanisms of neuroinflammation and oxidative stress that give rise not only to the ADHD core symptoms, but also to associated comorbidities »
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