De nombreuses études confirment que les régimes biologiques peuvent réduire considérablement l’exposition aux pesticides.
Ces études ont analysé les concentrations de métabolites dérivés des pesticides chez un échan-tillonnage de 18 enfants ayant une alimentation biologique, comparativement à 21 autres enfants, ayant une alimentation de culture conventionnelle. Les taux de métabolites des pesticides organophosphorés prélevés dans l’urine étaient six à neuf fois plus élevés chez les enfants qui consomment des aliments cultivés par des méthodes classiques que chez ceux qui mangent des aliments biologiques.
Les allégations portant sur les avantages nutritionnels des aliments biologiques ont suscité bien des controverses. Cependant, les études ont été en mesure de les appuyer. Selon le Journal of Alternative and Complementary Medicine, les résultats d’une étude révélaient qu’en moyenne, les cultures biologiques contiennent 86 % plus de chrome, 29 % plus de magnésium, 27 % plus de vitamine C, 21 % plus de fer, 26 % plus de calcium, 42 % plus de manganèse, 498 % plus d’iode et 372 % plus de sélénium. De très faibles taux de nitrates ont été décelés dans les aliments biologiques. L’utilisation d’engrais azotés entraîne une présence élevée de nitrates dans les aliments et l’eau potable, ce qui peut se transformer en nitrosamines potentiellement carcérigène. De plus, une étude à même démontré des taux de métaux lourds plus bas dans l’agriculture biologique. On parle de cadmium, un métal lourd présent dans nos sols pouvant causer des dysfonctions de nos mitochondries entre autres.
Le glyphosate, l’ingrédient principal du Round Up (le pesticide le plus utiliser) sont classés probablement cancérigènes par l’IARC (International Agency for Research on Cancer) et par l’état de la Californie. C’est pour cette raison qu’il est banni dans plusieurs pays dans le monde.
C’est un perturbateur endocrinien qui sert d’antibiotique en éliminant les bactéries bénéfiques et protégeant les mauvaises bactéries dans nos intestins. Il endommage nos mitochondries, stimule la zonuline qui provoque de l’hyperperméabilité intestinale en plus de détruire l’environnement, appauvrit les sols, etc.
L’atrazine est le deuxième pesticide le plus utilisé derrière le glyphosate. Le glyphosate (Round-Up) attire tellement l’attention que l’atrazine s’en sort mieux.
L’atrazine est un perturbateur endocrinien qui a été banni en Europe en 2004 (ça ne date pas d’hier) mais toujours utilisé au Canada et aux États-Unis bien entendu.
• L’atrazine démasculinise et féminise les hommes. Diminue la taille des testicules, etc.
• L’atrazine est un agent obèsogène et cause de la résistance à l’insuline, contribue au diabète de type 2, obésité, etc.
• L’atrazine cause d’importante dysfonction dans nos mitochondries. Notre production d’énergie est à la base de toutes fonctions biologiques.
• L’atrazine augmente l’enzyme aromatase qui augmente les niveaux d’estrogènes et augmente les risques de cancer du sein et des ovaires.
• L’atrazine augmente les chances de malformations congénitales
Le problème c’est que l’atrazine est le contaminant no.1 de notre eau (oui, même ici au Québec, voir le document de Santé Canada en références).
Si on ajoute ça aux effets du glyphosate qui interfère avec le métabolisme, de la glycine, un acide aminé essentiel, inhibe les enzymes de biotransformation hépatique CYP450, déséquilibre et appauvrit la flore intestinale, c’est un combo qui fait peur.
Tout ça est à microdose, mais s’accumule dans le temps et détruit la planète et les humains petit à petit.
Même la Société canadienne du Cancer qui en tant qu’organisme gouvernemental est très conservateur et modéré dans leur propos dit que c’est cancérigène et nous nourrissons nos enfants avec ces produits. Voici les propos de la Société canadienne du Cancer :
« Des études indiquent la possibilité d’un lien entre l’utilisation de pesticides et le cancer chez les adultes et les enfants. Voilà pourquoi vous devriez réduire – et même éliminer – autant que possible votre exposition aux pesticides. »
J’ai toujours trouvé étrange que ce soit la nourriture biologique qui doive avoir une appellation différente? Originalement notre nourriture était toujours biologique. Une pomme biologique devrait se nommer une pomme et une pomme conventionnelle d’aujourd’hui devrait se nommer une pomme chimique.
Pourquoi devons-nous nommer du vrai bœuf « du bœuf biologique nourri à l’herbe? » Ça ne devrait s’appeler du bœuf et le bœuf conventionnel d’aujourd’hui devrait se nommer du bœuf industrialisé, vous ne trouvez pas?
Certains experts mentionnent que la hausse des conditions auto-immune est directement liée à l’utilisation des pesticides qui augmentent de plus en plus. Même chose pour le TDA, TDAH, TSA, allergies, etc. qui sont en forte hausse chez les enfants. Il y a des liens établis entre les pesticides et 29 maladies, dont le diabète, les maladies de la thyroïde, plusieurs cancers, etc.
Les pesticides vont affecter les gens à divers degrés selon nos capacités génétiques à les détoxifier et à la robustesse ou fragilités de la flore intestinale.
La réponse est claire! Nous devrions manger bio.
#onnepeutpasnégocieraveclanature
Références :
http://ucanr.edu/datastoreFiles/608-794.pdf
https://www.cambridge.org/…/33F09637EAE6C4ED119E0C4BFFE…
http://www.temple.edu/law/tjstel/2005/fall/v24no2-Deb.pdf
https://www.sciencedirect.com/…/pii/S0960076011000665
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2664469/
https://www.canada.ca/…/guidelines-canadian-drinking…
https://www.researchgate.net/…/236211603_Glyphosate%27s…
https://www.researchgate.net/…/261189254_Glyphosate…
http://www.tonu.org/tonu/MyFiles/MF021-Glyphosate-III.pdf
http://www.tonu.org/tonu/MyFiles/MF021-Glyphosate-IV.pdf
http://www.tonu.org/tonu/MyFiles/MF021-Glyphosate-V.pdf
http://pediatrics.aappublications.org/content/130/6/e1757
https://www.ewg.org/foodnews/dirty-dozen.php