Voir l’article de Radio-Canada:
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L’alimentation est quelque chose d’individuel. Chaque personne est différente. Je suis donc d’accord (dans un certain sens) quand M. Lavallée dit que les diètes et régimes sont voués à l’échec. J’ai même écrit un article dans le passé qui s’intitule « l’alimentation que nous adoptions ne devrait pas avoir de nom ».
Voici le lien de l’article: https://www.facebook.com/
Ceci dit, je pense que c’est sain de tester différents types d’alimentation sur nous. Ça permet de nous connaître d’avantage, de se rendre compte du pouvoir de la bouffe sur nous, de savoir ce qui fonctionne et fonctionne moins actuellement, etc.
De l’autre côté, c’est faux puisque je peux vous présenter des dizaines de cas de gens qui ont embarqué dans une certaine « diète » il y a 10 ans et ça fonctionne toujours encore aujourd’hui.
On devrait plutôt se poser la question, qu’est-ce qu’il y a de différent entre le 10 % qui réussit (selon ce qui est mentionné dans l’article) et le 90 % qui échoues?
Voici quelques pistes :
Je remarque que ceux qui réussissent mieux ont été patients, constants et avec une bonne conformité aux suggestions et ce peu importe le type d’alimentation. Le corps change tranquillement et le manque de patience fait que les gens disent : « je l’ai essayé et ça ne fonctionne pas ». Peut-être que c’est vrai, mais souvent, il y a eu manque de constance et/ou de patience.
Ceux qui maintiennent les gains à long terme ont fait des changements beaucoup plus profonds que le changement alimentaire. La vision de la bouffe doit changer. Qu’est-ce que la bouffe représente réellement pour nous? Pourquoi, est-ce qu’on mange? La vision de la vie et de la santé est souvent modifiée dans le temps. Même la modification de certaines valeurs dans le temps peut faire qu’une personne va maintenir ses gains.
Si l’on demeure la même personne avec la même vision de la bouffe, les mêmes stress, etc., et qu’on fait simplement se forcer pour faire un régime un certain temps, c’est certain que ça va échouer
Par exemple, certaines personnes vont manger de la malbouffe pour cacher un mal de vivre de ne plus être avec le bon partenaire de vie, de ne plus être dans un emploi adéquat et stimulant (mais je ne peux pas quitter, je vais avoir mon fonds de pension dans 15 ans), etc.
L’amour et la confiance en soi peuvent jouer un grand rôle également!
Ce qui réussissent mieux ont habituellement un POURQUOI qui est fort. Si nos raisons sont faibles, ça risque d’être plus difficile.
Vous voyez!? C’est donc beaucoup plus compliqué et profond que de juste dire « les régimes ne fonctionnent pas ». D’en faire l’affirmation ne nous donne aucune raison du pourquoi que ça n’a pas fonctionné. Le pourquoi peut être différent de personne en personne bien entendu.
Il y a également un paquet d’autres facteurs qui peut faire que ça fonctionne ou non. Sans entrer dans les détails, en voici quelques un :
L’axe HHT (thyroïde)
• Si nos niveaux de T3 sont bas, vous aurez beau vous entraîner 20 h par semaine comme un ironman et manger parfaitement, ça risque d’être très très difficile.
L’axe HHS (surrénale/cortisol)
• Ahh!!! Le fameux stress. Le cortisol va diminuer la fonction thyroïdienne à long terme, créer de la résistance à l’insuline, etc.
Le sommeil :
• Les statistiques mentionnent que l’adulte moyen dort un peu en bas de 7 h par nuit. C’est un chiffre qui diminue tranquillement avec le temps. C’est très difficile d’être optimale en déficit de sommeil. Voir le livre de Matthew Walker, why we sleep.
Nos mitochondries :
• Ce sont des organelles à l’intérieur de nos cellules. C’est là qu’on métabolise le gras et les sucres. Si ça ne fonctionne pas efficacement comment peut-on métaboliser efficacement l’énergie?
Je m’amuse parfois à dire que c’est impossible de perdre du poids. Je peux perdre mes clés ou mon porte-feuille par exemple, mais je ne peux perdre mon poids. Je dois le MÉTABOLISER
D’autres hormones :
• Estrogène, progestérone, testostérone et l’équilibre entre eux vont jouer un rôle.
Notre capacité digestive et l’équilibre de notre microbiote :
• Notre microbiote influence la gestion de l’énergie. Certaines bactéries semblent permettre d’extraire les calories plus efficacement que d’autres. On sait que le fait de recevoir des antibiotiques peut avoir un effet sur notre poids… et bien plus!
• Un enfant ayant reçu beaucoup d’antibiotiques dans les 4 premières années de sa vie peut influencer son poids négativement pour le restant de sa vie.
Trop ou pas assez d’activité physique
Certaines toxines et pesticides :
• On nomme certaines toxines comme étant des substances « obésogènes ». C’est-à-dire, qu’ils créés de l’obésité. Je pense que la dégradation de la qualité de notre nourriture et l’augmentation dramatique des toxines environnementales dans les dernières décennies jouent un rôle important. Plus que la majorité pense
Carences nutritionnelles, intolérances alimentaires sont 2 autres facteurs à regarder.
Donc, est-ce que les diètes sont vouées à l’échec? Réponse : Ça dépend! Et ça dépend pas tant que ça de la diète en tant que tel.
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