On se lance dans un plan alimentaire et d’entraînement qui est trop restrictif et qui mène à l’abandon. Lorsque c’est le cas, l’activité physique diminue ou cesse et les calories (mauvaises calories) augmentent. Ça dure jusqu’à ce qu’on se sente assez mal avant que le cycle recommence.
On pense qu’il ne faut pas tricher sur le plan alimentaire et lorsqu’une tricherie survient, on se dit : « tant qu’a avoir triché et de scrapper le plan, aussi bien continuer ».
Si l’on se reconnaît, nous devrions le corriger au lieu de répéter le même cycle sans arrêt. Aller moins dans le « all or nothing » et davantage dans le « always something ».
Diminuer de 3 verres de vin à 1 verre peut être tout à fait OK au lieu de le couper au complet
Prendre le burger un resto, mais manger un seul pain et changer la frite pour une salade peut être tout à fait OK
Vous voyez le genre?! Ça dépend bien entendu de chaque personne, de nos objectifs, du niveau que l’on est rendu, etc.
J’ai déjà fait un marathon il y a 4 ou 5 ans maintenant, mais j’ai peu couru dans les dernières années. Je ne peux donc pas me considérer comme un coureur avancé aujourd’hui si je décide d’aller courir. Je dois rebâtir l’habitude, l’endurance des structures et du système cardiovasculaire, etc.
Dr Jade Teta, un naturopathe aux États-Unis est excellent lorsqu’il catégorise les gens en 4 groupes :
1. EL/EM : Eat less, exercise more.
2. EM/EL : Eat more, exercise less. Il nomme cette catégorie les « couch potatoes »
3. EM/EM : Eat more, exercise more. Il nomme cette catégorie les athlètes
4. EL/EL : Eat less, exercise less
Plusieurs personnes passent de « couch potatoes » à EL/EM (eat less, exercise more), mais ce n’est pas toujours soutenable alors ils retombent dans le « couch potatoe » par la suite.
Lorsqu’on parle de santé et de perte de poids, on devrait plutôt alterner entre les 2 autres. Certaines périodes de EM/EM (eat more, exercise more) comme un athlète, suivi d’une période de EL/EL (eat less, exercise less).
Êtes-vous trop dans le « all or nothing » et pas assez dans le « always something ». C’est à réfléchir.
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Nous sommes souvent coupables d’être trop dans le « all or nothing », moi le premier!
Danik Legault
Déterminé et fervent adepte de l’entraînement, de la nutrition et de la santé en général, je me suis lancé en naturopathie en 2014 afin de partager ma passion et d’aider le plus grand nombre de personnes possibles dans leurs objectifs de santé. Je suis maintenant naturopathe agréé (ND.A.), membre de l’ANAQ; il s’agit de l’association de naturopathes la plus rigoureuse au Québec.
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