Voir l’étude du 21 janvier 2020: https://
Le lien entre notre alimentation et notre microcrobiome est assez bien établi maintenant depuis plusieurs années. La plupart des conditions auto-immunes ont également une signature du microbiote avec certains traits typiques. C’est le cas des maladies intestinales inflammatoires, de l’arthrite rhumatoïde, du lupus, de la sclérose en plaques, etc.
On sait également que l’équilibre du microbiote, que certaines toxines, certains nutriments vont influencer la qualité de la barrière épithéliale et par le fait même le niveau d’endotoxémie dans le sang.
Pourquoi alors, est-ce que l’on entend encore que l’alimentation n’a absolument rien à voir avec les conditions auto-immunes (ou toute autre condition chronique en fait)? Assez incroyable.
Il faut dire que dans l’histoire, cela prend du temps afin que ce que l’on sait soit fort probablement vrai soit intégrer dans le narratif général de la société. Ça doit avoir pris plus de 40 ans pour le tabac. 40 ans c’est court pour l’humanité, mais pour une vie humaine, c’est énormément long.
L’article passe en revue les études sur les 4 catégories que je nomme plus haut afin d’identifier les tendances. Quelles bactéries ont tendance à être basses et lesquelles ont tendance à être élevées selon le diagnostic.
Je vais mettre le tableau dans les commentaires.
Bien qu’il est encore impossible à ce jour de faire de la microgestion du microbiote, il est tout de même intéressant de voir le lien. La question dans le futur à se poser est pourquoi il y a-t-il ces signatures/déséquilibres spécifiques.
L’article passe ensuite en détail le rôle de la vitamine D dans notre réponse immunitaire nécessaire et son influence sur nos barrières, mais également sur l’équilibre du microbiote. Les carences en vitamine D sont plus fréquentes chez ceux ayant un diagnostic d’auto-immunité
La vitamine D à des propriétés antiinflammatoires. Elle aide à moduler positivement plusieurs gènes. Elle inhibe TH17 qui semble un facteur qui joue un rôle dans l’auto-immunité, inhibe TH1, augmente les cellules T régulatrices (régulatrice de notre propre système immunitaire) qui sont en quelque sorte la pédale de frein de l’immunité, stimule des peptides antimicrobiens et bien plus.
La vitamine D semble améliorer une diversité saine dans nos microbiotes. Elle semble faciliter la présence d’Akkermansia et des Faecalibacterium qui sont deux producteurs importants de butyrate qui diminue l’inflammation, nourrit les bonnes bactéries et nos cellules intestinales, favorise une couche saine de mucus qui éloigne les pathogènes de la barrière, etc.
Voici le petit texte qui accompagne la photo de l’article :
« Model of the interactions between genetics, gut integrity, microbiome, and vitamin D deficiency. Genetic predisposition can influence vitamin D activity, integrity of the gut barrier, and basal level of immune activation. Low vitamin D increases the permeability of the gut barrier and heightens immune activity. Furthermore, low vitamin D and permeability of the gut alter microbial composition and the ability of microbes to translocate across the intestinal epithelium, leading to interaction with the host immune system. Ultimately, immune system activation contributes to autoimmunity. »
De la vitamine D ça se prends en étant dehors bien avant le fait d’en prendre en supplémentation.
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Microbiote, vitamine D et auto-immunité
Danik Legault
Déterminé et fervent adepte de l’entraînement, de la nutrition et de la santé en général, je me suis lancé en naturopathie en 2014 afin de partager ma passion et d’aider le plus grand nombre de personnes possibles dans leurs objectifs de santé. Je suis maintenant naturopathe agréé (ND.A.), membre de l’ANAQ; il s’agit de l’association de naturopathes la plus rigoureuse au Québec.
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