Voir l’étude publiée hier (9 mars 2020) dans Nature Metabolism. L’étude a été faite ici à l’Université Laval ici à Québec: https://www.nature.com/articles/s42255-020-0178-9
L’hypothèse de l’équipe de Laval est qu’il y aurait translocation des bactéries à travers la barrière intestinale qui déclencherait un état inflammatoire.
Le lien entre le microbiote, l’obésité, la résistance à l’insuline, l’inflammation, etc. est déjà bien établi tout de même. Il y a un lien inflammatoire avec tout ce qui est chronique et comme 70 % de notre immunité se retrouve autour du système digestif, c’est logique de regarder de ce côté en premier.
C’est probablement un aspect important, mais un état d’inflammation systémique ne vient habituellement jamais d’un seul endroit. C’est ce qui rend son traitement plus compliqué et qui doit être individualisé.
Voir cette étude 2015 pour plus d’informations sur le lien entre l’obésité et le microbiote. On y parle du l’aspect inflammatoire du LPS qui se retrouve également dans le sang suite à un état d’hyperperméabilité. On voit également l’important des acides gras à chaîne courte pour la diminution de l’inflammation et de l’intégrité de la barrière intestinale: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4644874/
Voir également cette méta-analyse de 70 études sur le lien entre le microbiote et l’obésité faite en 2018: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5867888/
Voir celle-ci également de 2014. On parle du ratio entre les bactéroïdes et les firmicutes entre autres. Le microbiote obésogène semble contenir plus lacto, de prevotalla, de clostridium, de staph, etc. Le microbiote des gens métaboliquement sains semble avoir davantage de bactéroïdes, de bifido, de methano, etc. : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4030605/
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N.B. Je partage l’information de l’étude québécoise seulement pour notre information. Le diabète de type 2 est une condition médicale. Consultez votre médecin.
