Le gène FTO, le gène de l’obésité?

Danik Legault Naturopathe Le Gène Fto, Le Gène De L’obésité

Certains experts nomment le gène FTO, le gène de l’obésité. Voyons voir, si le cas vraiment :

Le gène FTO est associé à un risque plus élevé d’obésité et de diabète de type 2 puisqu’il peut être responsable d’une plus grande production de ghréline. La ghréline est une hormone qui stimule l’appétit.

Comme je l’ai mentionné souvent, un gène peut être déclencher ou silencieux et c’est notre environnement qui dicte son sort en quelque sorte. La régulation de notre poids est également beaucoup plus complexe qu’un seul gène et notre appétit est dicté par plusieurs facteurs et non seulement la ghréline.

Il y a des gens qui n’ont aucune copie de FTO et son obèse et certaines ayant 2 copies et étant tout à fait en santé.

Le fait de nommer le gène FTO, le gène de l’obésité est grandement exagéré.

Ceci dit, si nous savons que nous avons 2 copies de FTO, on peut se méfier de notre appétit, porter attention à nos portions, mais surtout à la qualité de ce qu’on mange sachant que nos taux de ghréline sont peut-être un peu plus élevés.

On pourrait également s’assurer que notre premier repas soit élevé en protéines, en fibres et plus bas en glucides. Un déjeuner élevé en protéine et fibre a tendance à mieux contrôler les niveaux de ghréline pour le reste de la journée. En fait, c’est un déjeuner qui pourrait être excellent pour la majorité des gens et non seulement ceux porteurs d’une double copie de FTO.

On sait également que si le sommeil n’est pas adéquat, les niveaux de ghréline seront plus élevés le lendemain. Donc, notre sommeil affecte notre appétit du lendemain.

Les gras saturés semblent un peu moins favorables chez ceux ayant 2 copies de FTO selon certaines études.

Si nos habitudes sont bonnes, le gène FTO reste silencieux, mais si nos habitudes sont moins bonnes et que FTO vient empirer le sentiment de la faim via la ghréline, la prise de poids et qu’on développe une résistance à la leptine (hormones provenant de nos cellules adipeuses qui donnent le signal d’arrêter de manger), on peut s’imaginer un scénario qui pourrait mener à l’obésité morbide et comprendre comment certaines de ces personnes expliquent « ne pas avoir de fond ».

La façon la plus simple d’analyser ses gènes en encore sans doute de faire le test de 23andme qui donne accès aux données brutes qu’on peut alors passer dans d’autres sites internet d’analyses génétiques.

C’est de l’information fascinante, mais pas vraiment nécessaire d’avoir. On s’occupe plutôt de notre épigénétique avant tout.

#onnepeutpasnégocieraveclanature