Certaines études disent que le café diminue nos chances d’Alzheimer, de démence, de Parkinson, de maladies cardiovasculaires et même du diabète de type 2.
De l’autre côté, certaines études disent que le café augmente nos chances de maladie cardiovasculaire, d’anémie, d’hypertension artérielle et de problèmes gastro-intestinaux alors quoi penser?
En fait, le café est bon pour certains et moins bon pour d’autres et c’est une question génétique. Le gène CYP1A2 dicte à notre foie de produire l’enzyme CYP1A2 rapide ou CYP1A2 lent. On estime qu’environ une personne sur 2 a la version lente et la même chose pour la version rapide.
Quelqu’un qui a la version lente va métaboliser le café lentement et le fait qu’il reste trop longtemps dans le sang va avoir tendance à être néfaste pour lui et ses chances de maladies cardiovasculaires augmentent.
C’est le contraire bien entendu pour celui qui le métabolise rapidement.
Même chose avec le gène GRIN2A qui va dicter si notre consommation de caféine va augmenter ou diminuer nos chances d’avoir une maladie comme le parkinson par exemple.
C’est probablement le même raisonnement pourquoi le café peu :
– Perturber le sommeil chez certains, mais pas chez d’autres
– Augmenter les SPM chez certaines femmes, mais pas chez d’autres
– Augmenter la pression artérielle chez certains, mais pas chez d’autres
– Etc.
D’un côté le café est une riche source d’antioxydant, il améliore les performances sportives, diminue le risque de certaines maladies, mais de l’autre côté le café augmente les catécholamines et produit une réponse de stress en augmentant la production de cortisol et d’insuline qui produit un état d’inflammation et augmente nos chances de dysfonction de l’axe HHS (c’est l’axe qui répond au stress) et j’en passe.
Ce qui confirme la phrase de Lucretius (avant Jésus Chris) qui était visiblement en avance sur son temps :
« What is food to one man is bitter poison to others » – Lucretius
Le café est donc positif pour une personne sur deux et auras des effets négatifs pour l’autre personne sur deux.
La réponse est parfois évidente en observant nos symptômes, sinon c’est possible de le savoir avec un test génétique.
Bon café !!!
