L’alimentation sans caséine et sans gluten pour les TSA

Danik Legault Naturopathe L'alimentation Sans Caséine Et Sans Gluten Pour Les Tsa

Plusieurs sont au courant qu’une partie de ma clientèle sont des enfants et adolescents sur le spectre de l’autisme et c’est que j’en parle de temps à autre sur ma page.

Voici une bonne évaluation de Julie Matthews sur une nouvelle (petite) étude sur l’efficacité des changements alimentaires pour les TSA. Son analyse ici : https://nourishinghope.com/ketogenic-diet-vs-gfcf/

L’étude a comparé l’alimentation cétogène (en fait Atkins modifié) et l’alimentation SCSG (sans caséine et sans gluten).

Les 2 types d’alimentations ont eu des effets positifs, mais l’alimentation cétogène à performer un peu mieux. C’est potentiellement logique puisque cétogène devrait impliqués que c’est sans gluten. Donc la seule différence de l’autre groupe était de retirer la caséine.

Le problème est que l’alimentation cétogène bien montée requiert beaucoup de légumes (pour garder les fibres élevées et la diversité du microbiote) et est beaucoup plus difficile à appliquer pour les enfants. En fait, c’est pratiquement impossible au départ. Ceux dans clientèle qui son en cétogène ou près de cétogène l’ont bâti avec le temps. C’est très difficile d’y transitionner d’un coup.

De plus, si la caséine (l’allergène no.1) est un facteur inflammatoire important pour un enfant et que ce n’est pas retiré, ça risque d’être plus difficile.

Ça indique par contre qu’un taux de sucre qui n’est pas stable est un facteur inflammatoire important pour ces enfants (et pour tous en fait). C’est ce qui fait que le groupe cétogène est sorti avec des résultats légèrement meilleurs

Pour ma part, une alimentation SCSG basse en glucides/grains est essentielle, mais elle n’a pas besoin nécessairement d’aller chercher un état de cétose. Les fruits et légumes racines peuvent faire partie de leurs alimentations en général.

D’autres types d’alimentations ont également du succès chez ces enfants. La diète SCD est celle qui se retrouve également en tête de liste. Il y a donc parfois un processus d’essais et d’erreur afin de trouver la bonne alimentation pour la bonne personne.

L’alimentation n’est qu’un facteur qu’on peut utiliser pour réduire l’inflammation (TSA = neuro-inflammation), mais d’autres facteurs doivent être pris en considération pour avoir la meilleure amélioration des symptômes possibles. On parle de :
• Carences nutritionnelles
• Dysfonction des mitochondries
• Problème de méthylation
• Toxicité : Pesticides, plastiques, métaux lourds
• Dysbiose intestinale : Levures, clostridiums, parasites, etc.
• Etc.

C’est possible d’aider ces enfants par l’approche biomédicale (médecine fonctionnelle) si l’on décide que c’est une route qu’on aimerait prendre.

#onnepeutpasnégocieraveclanature