L’alimentation que nous adoptons ne devrait pas avoir de nom. Ça ne devrait pas être végane, paléo, kéto, Méditerranéenne, végétarienne ou autres… Elle doit être basée sur des aliments non transformés qui vont nourrir nos cellules et notre âme!
Ce n’est pas le manque d’information qui est le problème. En fait, le problème est qu’il y a trop d’information et trop d’information contradictoire. L’exécution et l’application de l’information sont ce qui pose le plus problème.
Manger des aliments non transformés est la base et la loi no.1. Je dirais même la seule vraie loi. Le reste est hautement variable selon la personne, les objectifs et l’état actuel de la personne.
C’est la raison pour laquelle quand quelqu’un me demande si tels ou tels aliments sont bons pour la santé ou tel ou tel type d’alimentation, la réponse est souvent : « ça dépend » et j’ai tendance ensuite à poser la question : « qui es-tu et quels sont tes objectifs »
Comme le disait si bien Lucretius : « One man’s food is another man’s poison »
Dans les aliments transformés, il y a des éléments que notre corps n’a jamais vu avant ou qui ont des effets sur notre corps que nous n’avons pas dans notre évolution. Par exemple, une hausse massive du taux de sucre dans le sang suivi par une grande libération d’insuline n’était un évènement courant de notre évolution. Surtout ici au Canada où nos ancêtres viennent principalement du nord de l’Europe.
Il y en a d’autres, mais, la dysglycémie (déséquilibre du taux de sucre) est un enjeu important pour notre santé dans le monde moderne. On sait également que le stress va influencer notre taux de sucre via le cortisol, l’adrénaline et la noradrénaline.
Si quelqu’un aimerait faire le test de savoir quel sont les glucides qui fonctionnent bien spécifiquement pour soi (c’est hautement variable), je suggère de lire le livre de Robb Wolf qui s’intitule Wire to eat et de faire sont « carb test ». Ceci dit, ce n’est pas quelque chose de requis pour ajuster notre alimentation bien entendu.
Le fait de manger ne devrait pas changer notre état. Si nous ne pouvons pas dépasser 3 heures sans être affamés ou vouloir arracher la tête de quelqu’un, ce n’est pas normal. Si l’on devient hyper fatigué et que l’on doit manger pour se réveiller, ce n’est pas normal. Si l’on tombe hyper fatigué après les repas, ce n’est pas normal et sont des signes que le taux de sucre n’est pas bien géré.
L’humain est omnivore. Nous avons un long petit intestin et un côlon plus court. On ne fermente pas comme les gorilles par exemple. Nous ressemblons plus aux ours et aux porcs d’un point de vue digestion. Donc, à l’intérieur de nos aliments non transformés, c’est tout à fait OK d’avoir des produits animaux. Le ratio avec les plantes est par contre important. Je suggère toujours d’avoir 2 à 3 fois plus de plantes que de produits animaux dans l’assiette. Ce n’est pas nécessaire d’en avoir à chaque repas également. La plupart des gens ne consomment pas assez de plantes.
« Eat real food, not too much, mostly plants » – Michael Pollan
La nature ne produit pas de mauvaise protéine, de mauvais glucides ou de mauvais gras.
La qualité de ce que l’on mange est importante. Vous voulez manger une pizza? Manger la meilleure pizza possible, avec les meilleurs ingrédients possible, frais, biologiques, etc.
Le fait de partager un repas avec une ou plusieurs personnes est important.
On devrait également se poser la question : qu’est-ce que la bouffe représente pour moi? Est-ce un outil pour nourrir mon corps ou pour combler des émotions? Quelles émotions et pourquoi?
Notre bouffe n’a pas besoin d’être débile à chaque repas. Elle a besoin d’être satisfaisante et enlignée avec qui nous sommes métaboliquement et comme personne actuellement. Ce n’est pas utile de s’attacher émotionnellement à notre alimentation puisque la vie peut nous amener à modifier notre alimentation au cours de notre vie.
C’est également totalement faux de penser que l’alimentation saine n’est pas bonne au goût et qu’elle est non satisfaisante ou que l’on passe à côté des plaisirs de la vie si l’on mange sainement la plupart du temps. Ce n’est pas l’un ou l’autre, mais il faut trouver un moyen d’avoir l’un et l’autre. Nos papilles gustatives vont également s’ajuster dans le temps et ça aide énormément.
L’énergie qu’on envoie à nos aliments est importante. Si l’on pense que la bouffe est négative, qu’elle va causer une prise de poids et des symptômes intestinaux, nous augmentons nos chances que c’est ce qui va se passer. Prenons un moment avant de manger pour remercier notre nourriture et lui demander de bien nourrir notre corps.
Les lectines, les salicylates, les oxalates, l’histamine, certains allergènes ont tendance à poser problème pour certaines personnes, mais ces éléments viennent après avoir établi la base de l’alimentation et des habitudes de vie. La non-tolérance de ces éléments cache parfois d’autres problématiques au niveau de la flore intestinale. Ces éléments ne sont pas le problème, ils sont le résultat du problème. Ça ne veut pas dire qu’on doit garder ces éléments dans notre alimentation si ça pose problème pour nous actuellement, mais on devrait se poser la question : pourquoi?
Une des seules vérités dans tout ça, est ce qui fonctionne pour nous actuellement. Cela passe par des aliments non transformés et d’une grande quantité de plantes.
Bon! Il y a déjà trop de texte alors j’arrête ici
Bon début d’année à tous!
#onnepeutpasnégocieraveclanature
L’alimentation que nous adoptons ne devrait pas avoir de nom
Danik Legault
Déterminé et fervent adepte de l’entraînement, de la nutrition et de la santé en général, je me suis lancé en naturopathie en 2014 afin de partager ma passion et d’aider le plus grand nombre de personnes possibles dans leurs objectifs de santé. Je suis maintenant naturopathe agréé (ND.A.), membre de l’ANAQ; il s’agit de l’association de naturopathes la plus rigoureuse au Québec.
Toutes les publications