C’est de loin le site d’attaque auto-immune no.1. Plus de 90 % des diagnostics d’hypothyroïdie en Amérique sont en fait auto-immun (Hashimoto). C’est la raison pour laquelle la médication doit souvent être augmentée dans le temps.
Si la fonction thyroïdienne diminue, nous allons le sentir dans notre énergie, nos humeurs, nos fonctions cognitives (mémoire, motivation, rapidité du cerveau, etc.).
Les infections affectent beaucoup notre fonction thyroïdienne puisqu’ils activent le système immunitaire de façon chronique produisant des taux de cytokines inflammatoires plus élevés (TNF, IFN, IL-6, etc.). Si l’inflammation est chronique, la fonction thyroïdienne diminue.
La thyroïde est fragile aux autres déséquilibres hormonaux. La testostérone, la progestérone, l’estrogène et le cortisol ont un impact majeur sur les enzymes thyroïdiennes comme la 5— deiodinase, mais également le TBG (thyroid binding globulin) et la sensibilité des récepteurs.
La thyroïde est fragile aux perturbateurs environnementaux. Plusieurs agissent en tant que goitrogènes en compétitionnant avec l’iode. Ceux-ci incluent les métaux lourds, l’arsenic, le fluor, les nitrates, les pesticides, les agents chimiques provenant des plastiques, etc.
Nous aurons besoin de bon taux de dopamine et de sérotonine pour que le signal de l’hypothalamus vers l’hypophyse (TRH) fonctionne efficacement. Ça prend de la tyrosine qui est un acide aminé qu’on doit obtenir dans notre digestion des protéines qui requiert une bonne acidité de l’estomac. Ça prend de l’iode, du fer (dépend également de l’acidité de l’estomac) et sélénium également. Pour finir, si le taux de sucre n’est pas bien contrôlé, ça rend les choses plus difficiles. En fait, si le taux de sucre n’est pas stable, il n’y a rien qui fonctionne bien, pas seulement la fonction thyroïdienne. Souvenez-vous que notre alimentation, mais également nos hormones de stress (sommeil, stress, rythme circadien) vont avoir le plus grand impact notre glycémie.