Crédit photo : Ted Naiman
La majorité de notre évolution l’humain était un chasseurs/cueilleurs. Tout à basculé avec la révolution agricole et ensuite la révolution industrielle.
Ces révolutions ont amené des avancées importantes qui ont amélioré notre qualité de vie de façon majeure. Ces révolutions ont également amené avec eux les maladies chroniques que l’on connait aujourd’hui. Certains nomment ces maladies des « mismatch diseases », c’est-à-dire des maladies créées par l’écart entre notre environnement et ce que nos cellules s’attendent à recevoir comme message, nutriments, etc.
Ces révolutions se sont passés plus rapidement que la capacité de notre corps à s’adapter.
Plusieurs de ces maladies étaient peu répandues et parfois même absentes avant les deux révolutions. En fait, la révolution agricole a fait chuter l’espérance de vie à l’époque de façon importante. Tout le monde était plus petit également et il a fallu attendre le 20e siècle pour être en mesure de rattraper la grandeur que nous avions à l’époque des chasseurs/cueilleurs.
La révolution agricole à créer une hausse importante de la consommation de grains/céréales et une diminution importante de la consommation de protéines animales et de légumes.
Nos ancêtres chasseur/cueilleurs avaient une santé plus robuste qu’aujourd’hui malgré l’absence d’un système de santé. Assez incroyable…
Je trouve que l’image illustre bien en partie ce qui s’est passé. L’écart entre les protéines et l’énergie s’est accentué (plus de calories par rapport aux protéines). Ted Naiman nomme ce ratio P:E (protéine : énergie).
Pour être juste, je dirais qu’il y a probablement 2 ratios qui sont encore plus importants que le ratio protéine/énergie. Il s’agit du ratio nutriment/énergie et du ratio fibre/énergie.
Le nombre de nutriments et la quantité et diversité de fibre à grandement chuter depuis la révolution agricole et c’est certainement un facteur important à regarder pour notre santé aujourd’hui.
Le passer parle et on doit comprendre le passé pour mieux agir dans le moment présent. Une question d’évolution.
