Nous avons évolué en pensant que la dépression avait une grande partie génétique qui lorsque jumelé à un stress mental/émotionnel provoque un déséquilibre chimique dans le cerveau. Ce modèle est de plus en plus remis en question à la lumière de recherches scientifiques récentes et moins récentes.
La dépression doit plutôt être vue comme un signe de déséquilibre et n’a jamais à sa source qu’un seul facteur. Si vous avez mal à un orteil, cela ne nous dit rien sur le pourquoi vous avez mal? Ça nous donne uniquement une indication qu’on devrait investiguer pour trouver pourquoi. Peut-être avez-vous une infection fongique, peut-être vous vous avez simplement cogné sur le coin du divan ou échapper un outil sur le pied.
Vous voyez votre cerveau n’a pas de récepteur de douleur comme votre orteil par exemple. C’est sa façon de vous envoyer un signe qu’il faut investiguer la source et qu’il y quelque chose qui ne tourne pas rond. C’est simplement une réponse adaptative du corps. Votre corps ne fait pas d’erreur. Il essaie d’attirer votre attention. Il essaie de vous ralentir, de vous faire prendre du repos. Nous notre réponse est de lui dire : Tais-toi, je ne veux pas t’écouter, je vais te médicamenter pour ne plus t’entendre. Lorsque c’est le cas, d’autres déséquilibres/symptômes surviendront plus tard.
Le nouveau modèle de dépression propose plutôt que c’est un état d’inflammation chronique. Ce n’est pas un déséquilibre chimique du cerveau qui est à la source du problème, c’est un déséquilibre des habitudes de vie (mauvaise alimentation, trop de stress, manque de mouvement, manque de temps en nature, trop d’exposition aux toxines environnementales/ capacités hépatiques réduite, etc.), de la flore intestinale et des systèmes immunitaires et endocriniens. Le même sang circule partout dans votre corps, c’est pourquoi c’est impossible d’avoir un cerveau « défaillant » et un corps totalement en santé. Votre corps ne fait qu’un.
C’est une des raisons qui explique que les taux de dépressions sont plus fréquent chez les gens qui ont d’autres conditions reliées à l’inflammation chronique comme le syndrome du côlon irritable, de la fatigue chronique, de la résistance à l’insuline, de l’obésité, des maladies auto-immunes, la fibromyalgie, etc.
Il y a un lien direct entre certaines cytokines inflammatoires et la dépression. On parle de « IL-1, IL-6, TNF-Alpha, IFN-gamma, etc. Nous savons que ces cytokines peuvent s’introduire dans le cerveau si la barrière hématoencéphalique est perméable. Nous savons maintenant également depuis 2015 que le cerveau à son propre système immunitaire capable de produire localement les mêmes molécules inflammatoires. Ces molécules sont une réponse normale du corps, le problème vient lorsque cela devient chronique.
Les hormones thyroïdiennes, principalement la T3 est importante pour la production de nos hormones, nos neurotransmetteurs et un déséquilibre des hormones thyroïdiennes peuvent définitivement contribuer. La présence de parasites, de bactéries pathogènes est souvent un des facteurs qui déséquilibre la flore intestinale et cause une perméabilité intestinale qui cause l’inflammation chronique. Les intolérances alimentaires, des carences alimentaires et un taux de sucre mal équilibré dans l’alimentation sont des facteurs qui peuvent provoquer de l’inflammation. Des acides aminés comme le tryptophane et la tyrosine sont importants pour la production des neurotransmetteurs et les demoiselles qui prennent la pilule contraceptive depuis longtemps peuvent se retrouver en carence de ces 2 acides aminés, le fait d’avoir une acidité d’estomac trop bas peut contribuer également à ces carences également. D’autres médications peuvent donner du mal au foie et déséquilibrer à flore intestinale. Le fer est important également, donc, l’anémie devrait toujours être vérifiée. Le zinc aide à l’équilibre entre le GABA et le glutamate, il diminue la réponse du TNF alpha (inflammation), il aide à ajuster les récepteurs de sérotonine, etc. Les vitamines B9 et B12 sont importantes pour les cycles de méthylation et la méthylation est importante pour la production de neurotransmetteurs.
Lorsque l’inflammation est chronique, il peut y avoir vol de tryptophane pour faire de l’acide quinolinique ce qui cause de la dépression et un déséquilibre entre GABA et glutamate qui est beaucoup associé à l’anxiété. L’axe cerveau/intestin est super important afin de s’assurer une bonne digestion et assimilation. C’est à la base de notre santé.
La solution est donc d’identifier les sources d’inflammations et de corriger la situation. Occupez-vous de votre corps pour libérer votre cerveau.
*Le modèle que je décris ici s’applique probablement à 95 % de gens qui ont des symptômes dépressifs. Les dépressions majeures de ceux qui sont allés à la guerre ou qui ont eu d’autres épisodes traumatiques du genre peuvent être différentes bien entendu.
*J’ai vu une statistique qui dit que 90 % des antidépresseurs sont prescrits en Amérique du Nord (Canada et États-Unis). On devrait peut-être se poser la question, pourquoi nous sommes les seules sur la terre qui en ont besoin ?
La dépression doit plutôt être vue comme un signe de déséquilibre et n’a jamais à sa source qu’un seul facteur. Si vous avez mal à un orteil, cela ne nous dit rien sur le pourquoi vous avez mal? Ça nous donne uniquement une indication qu’on devrait investiguer pour trouver pourquoi. Peut-être avez-vous une infection fongique, peut-être vous vous avez simplement cogné sur le coin du divan ou échapper un outil sur le pied.
Vous voyez votre cerveau n’a pas de récepteur de douleur comme votre orteil par exemple. C’est sa façon de vous envoyer un signe qu’il faut investiguer la source et qu’il y quelque chose qui ne tourne pas rond. C’est simplement une réponse adaptative du corps. Votre corps ne fait pas d’erreur. Il essaie d’attirer votre attention. Il essaie de vous ralentir, de vous faire prendre du repos. Nous notre réponse est de lui dire : Tais-toi, je ne veux pas t’écouter, je vais te médicamenter pour ne plus t’entendre. Lorsque c’est le cas, d’autres déséquilibres/symptômes surviendront plus tard.
Le nouveau modèle de dépression propose plutôt que c’est un état d’inflammation chronique. Ce n’est pas un déséquilibre chimique du cerveau qui est à la source du problème, c’est un déséquilibre des habitudes de vie (mauvaise alimentation, trop de stress, manque de mouvement, manque de temps en nature, trop d’exposition aux toxines environnementales/
C’est une des raisons qui explique que les taux de dépressions sont plus fréquent chez les gens qui ont d’autres conditions reliées à l’inflammation chronique comme le syndrome du côlon irritable, de la fatigue chronique, de la résistance à l’insuline, de l’obésité, des maladies auto-immunes, la fibromyalgie, etc.
Il y a un lien direct entre certaines cytokines inflammatoires et la dépression. On parle de « IL-1, IL-6, TNF-Alpha, IFN-gamma, etc. Nous savons que ces cytokines peuvent s’introduire dans le cerveau si la barrière hématoencéphalique est perméable. Nous savons maintenant également depuis 2015 que le cerveau à son propre système immunitaire capable de produire localement les mêmes molécules inflammatoires. Ces molécules sont une réponse normale du corps, le problème vient lorsque cela devient chronique.
Les hormones thyroïdiennes, principalement la T3 est importante pour la production de nos hormones, nos neurotransmetteurs et un déséquilibre des hormones thyroïdiennes peuvent définitivement contribuer. La présence de parasites, de bactéries pathogènes est souvent un des facteurs qui déséquilibre la flore intestinale et cause une perméabilité intestinale qui cause l’inflammation chronique. Les intolérances alimentaires, des carences alimentaires et un taux de sucre mal équilibré dans l’alimentation sont des facteurs qui peuvent provoquer de l’inflammation. Des acides aminés comme le tryptophane et la tyrosine sont importants pour la production des neurotransmetteurs et les demoiselles qui prennent la pilule contraceptive depuis longtemps peuvent se retrouver en carence de ces 2 acides aminés, le fait d’avoir une acidité d’estomac trop bas peut contribuer également à ces carences également. D’autres médications peuvent donner du mal au foie et déséquilibrer à flore intestinale. Le fer est important également, donc, l’anémie devrait toujours être vérifiée. Le zinc aide à l’équilibre entre le GABA et le glutamate, il diminue la réponse du TNF alpha (inflammation), il aide à ajuster les récepteurs de sérotonine, etc. Les vitamines B9 et B12 sont importantes pour les cycles de méthylation et la méthylation est importante pour la production de neurotransmetteurs.
Lorsque l’inflammation est chronique, il peut y avoir vol de tryptophane pour faire de l’acide quinolinique ce qui cause de la dépression et un déséquilibre entre GABA et glutamate qui est beaucoup associé à l’anxiété. L’axe cerveau/intestin est super important afin de s’assurer une bonne digestion et assimilation. C’est à la base de notre santé.
La solution est donc d’identifier les sources d’inflammations et de corriger la situation. Occupez-vous de votre corps pour libérer votre cerveau.
*Le modèle que je décris ici s’applique probablement à 95 % de gens qui ont des symptômes dépressifs. Les dépressions majeures de ceux qui sont allés à la guerre ou qui ont eu d’autres épisodes traumatiques du genre peuvent être différentes bien entendu.
*J’ai vu une statistique qui dit que 90 % des antidépresseurs sont prescrits en Amérique du Nord (Canada et États-Unis). On devrait peut-être se poser la question, pourquoi nous sommes les seules sur la terre qui en ont besoin ?