Honnêtement, au début, je savais à peine ce qu’était la naturopathie. Comme beaucoup de gens, je pensais que c’était un truc un peu alternatif, vaguement mystique, sans vraiment comprendre ce que cela impliquait. Et puis, un jour, je suis tombé sur la définition qui a tout changé pour moi :
« La naturopathie cultive la santé en s’appuyant sur la force innée du corps et les lois de la nature. Plutôt que de traiter les symptômes, elle retire les obstacles qui empêchent l’équilibre naturel, en considérant l’individu dans sa globalité et son lien avec son environnement. »
Ces mots m’ont frappé comme une évidence.
En les lisant, j’ai ressenti cette sensation étrange mais puissante que l’on a quand quelque chose résonne profondément en nous. Tout ce que j’avais vécu, observé, ou même soupçonné jusqu’à ce moment-là semblait pointer dans cette direction. La santé, ce n’était pas juste une question de symptômes, mais un équilibre vivant entre nos cellules, nos émotions, nos actions et tout ce qui nous entoure.
C’était comme si une porte s’ouvrait sur un univers entier que je n’avais jamais vu. Cette définition était un fil conducteur qui allait changer ma vie. À partir de là, c’était clair : je voulais comprendre ce qu’était vraiment la santé, pas seulement en surface, mais dans toute sa profondeur. Je voulais creuser jusqu’aux racines, explorer ce qui soutient notre vitalité.
J’ai compris que je ne pouvais pas continuer sur le chemin “classique” que j’avais emprunté jusque-là. J’ai abandonné une carrière stable, confortable et sécurisante pour me lancer pleinement dans cette nouvelle aventure. Pourquoi ? Parce que j’ai réalisé que c’était ça ma mission : aider les gens à se reconnecter à eux-mêmes, à la nature, et à révéler le potentiel souvent endormi que nous avons tous en nous.
Ce déclic a été un véritable tournant dans ma vie.
J’ai compris que je ne pouvais pas continuer sur le chemin “classique” que j’avais emprunté jusque-là. J’ai laissé tomber une carrière stable, confortable et sécuritaire pour me lancer à fond dans cette nouvelle aventure. Pourquoi? Parce que j’ai réalisé que c’était ça ma mission : aider les gens à se reconnecter à eux-mêmes, à la nature, et à révéler le potentiel souvent endormi qu’on a tous en nous.
La naturopathie : une vision globale de l’humain et de son environnement
La naturopathie est, en quelque sorte, une clé pour comprendre l’humain dans toute sa complexité. Ce n’est pas seulement une méthode de santé, c’est une philosophie. Un art qui invite à voir chaque personne comme unique, pleine de potentiel et intrinsèquement liée à tout ce qui l’entoure.
Comprendre la naturopathie, c’est saisir comment chaque individu interagit avec son environnement : ce qu’il mange, ce qu’il pense, ce qu’il ressent, ses relations, son cadre de vie, et même la société dans laquelle il évolue. Nous sommes des systèmes complexes, influencés autant par ce qui se passe au niveau microscopique (nos cellules) qu’au niveau macroscopique (notre style de vie, notre culture), et par tout ce qui se trouve entre les deux.
Une approche basée sur l'interconnexion
L’interconnexion est une loi fondamentale de la nature. Plus un système est connecté, diversifié et équilibré, plus il est résilient. À l’inverse, moins il est interconnecté, plus il devient instable et vulnérable à la souffrance et au déclin (l’entropie).
Regardons nos gènes, par exemple. Ils racontent une histoire d’unité avec le vivant, révélant que nous partageons une part impressionnante de notre identité génétique avec l’ensemble des formes de vie sur terre.
Voici des chiffres surprenants :
- Nous partageons 99 % de nos gènes avec les chimpanzés et les bonobos,
- 90 % avec les vaches,
- 80 % avec les chats,
- 70 % avec les souris,
- 60 % avec les mouches à fruits,
- Et étonnamment, 50 % avec les bananes et certains champignons !
La nature, dans sa sagesse, a tissé des réseaux de communications extraordinaires.
Pensez au mycélium des champignons, qui agit comme un internet souterrain pour les plantes, ou aux exosomes, ces petites particules porteuses d’information, dont les virus sont un exemple frappant. Environ 50 % de nos gènes proviennent d’anciens virus, dont 8 % spécifiquement issus de rétrovirus.
Ces liens invisibles mais essentiels montrent que la santé, à tous les niveaux, repose sur notre capacité à nous connecter harmonieusement à ce qui nous entoure. Nous sommes des êtres de relations, biologiquement et écologiquement intégrés dans un tout plus vaste. C’est cette interconnexion que nous devons honorer pour nourrir notre résilience et notre vitalité.
Une obsession : trouver la racine des problèmes.
À mes débuts et encore actuellement, j’ai une obsession par rapport à une question simple, mais puissante : pourquoi?
- Pourquoi est-ce que certaines personnes tombent malades et d’autres non?
- Pourquoi deux personnes avec un mode de vie similaire peuvent avoir des trajectoires de santé complètement différentes?
- Quels sont les facteurs qui sont sous notre contrôle?
J’ai commencé à creuser. Et plus je creusais, plus je me rendais compte que pour comprendre les dysfonctions de santé, il fallait remonter à l’origine de tout.
C’est là que je suis tombé sur un concept qui a changé ma façon de voir les choses : les niveaux d’organisation.
Imaginez une pyramide. À la base, il y a les particules, les atomes et les molécules, puis viennent les cellules, les tissus, les organes, les systèmes, et enfin l’organisme dans son ensemble. Mais ça ne s’arrête pas là : l’organisme interagit avec son environnement, son groupe social, son époque, et même avec des forces plus larges comme l’économie ou la culture. Tout est interconnecté.
Les niveaux d’organisation : une carte pour comprendre la santé
Mon obsession m’a poussé à aller jusqu’aux bases de la biologie. J’ai plongé dans le tableau périodique des éléments — oui, celui qu’on trouve dans toutes les salles de classe de chimie. Je voulais comprendre comment les éléments essentiels comme le carbone, l’oxygène, ou le magnésium influencent directement les processus dans le corps humain. Parce qu’au fond, notre biologie est construite sur ces briques fondamentales.
À la base, les atomes forment des molécules et les molécules forment des macromolécules. Des macromolécules ensemble vont former des organelles et des organelles envelopper dans une membrane de phospholipides vont former une cellule qui représente la plus petite unité de vie indépendante.
Les cellules forment des tissus. Les tissus forment des organes. Les organes se regroupent en système et les systèmes créent un organisme (l’humain dans le cas présent). Les humains forment des communautés et les communautés rejoignent le reste de la nature pour former la planète terre.
Donc, pour avoir une planète en santé, on doit avoir des individus en santé et pour qu’un individu soit en santé, il faut que ses cellules (la plus petite unité indépendante) soient en santé. Ces cellules ont besoin d’énergie et l’énergie est produite par les mitochondries
C’est de là que vient l’expression « MitoRésilience ». C’est l’art d’optimiser la résilience des mitochondries.
L’obsession des détails, mais avec une vue d’ensemble
Ce que j’adore avec cette approche, c’est qu’elle te force à jongler entre deux perspectives : celle du microscope et celle du drone. D’un côté, tu dois zoomer sur les mécanismes ultra-détaillés, comme le fonctionnement des mitochondries. De l’autre, tu dois t’élever et regarder le tableau d’ensemble : comment tout ça s’intègre dans la vie quotidienne de la personne, dans ses relations, son environnement, ses choix de vie.
Et crois-moi, c’est là que la magie opère. Quand tu vois les connexions entre le stress d’un emploi toxique, une alimentation déséquilibrée, et des migraines chroniques, tu te rends compte que tout est lié. Et une fois que tu as cette vision, tu ne peux plus jamais revenir à une approche fragmentée de la santé.
Les lois de la nature sont non négociables
Nos cellules et le reste de la nature sont régies par des lois universelles. Et ces lois, elles n’ont pas été votées à l’assemblée, elles ne changent pas selon l’air du temps. Elles sont gravées dans le marbre depuis le début de l’univers. Résultat ? Pas moyen de négocier.
Et crois-moi, c’est là que la magie opère. Quand tu vois les connexions entre le stress d’un emploi toxique, une alimentation déséquilibrée, et des migraines chroniques, tu te rends compte que tout est lié. Et une fois que tu as cette vision, tu ne peux plus jamais revenir à une approche fragmentée de la santé.
Fournir. Retirer. Signaler.
Pour bâtir une santé MitoRésiliente et antifragile, nous devons revenir aux principes fondamentaux qui régissent la vie au niveau cellulaire. La cellule, notre unité de vie essentielle, abrite des mitochondries, ces centrales énergétiques qui déterminent notre vitalité.
Pour fonctionner de manière optimale, nos cellules ont besoin de trois piliers, qui représentent l’art de donner à nos cellules ce dont elles ont besoin, tout en les libérant de ce qui les freine :
Les lois qui gouvernent notre santé
1. Fournir
Apporter les éléments indispensables tels que les nutriments essentiels, l’oxygène, du mouvement, les connexions et le bon équilibre lumière/noirceur.
2. Retirer
Éliminer les obstacles, les pensées et toxines qui perturbent l’équilibre cellulaire et engendrent des signaux de stress, de danger et de replis
3. Signaler
Envoyer des messages clairs et cohérents pour orchestrer les cycles de croissance, de réparation, et de régénération cellulaire.
Derrière tout ça, il y a des principes naturels qui nous dépassent, mais qu’on ferait bien de respecter :
Loi de l’entropie : L’ordre naturel, c’est le désordre. Si tu veux maintenir ton corps en état, il faut constamment investir de l’énergie. Sinon, ça part en vrille.
Loi de l’impermanence : Rien ne reste figé. Ton corps, ton environnement, tout est en mouvement. Soit tu t’adaptes, soit tu subis.
Homéostasie : Ton corps est un génie pour garder tout en équilibre. Mais attention, il a ses limites. Si tu le pousses trop loin, il finit par craquer.
Pareto : 80 % des résultats viennent de 20 % des efforts bien ciblés. La clé, c’est de savoir où mettre ton énergie.
Allocation des ressources : Ton corps est comme une entreprise. Il répartit ses ressources là où c’est prioritaire. Si une partie de toi consomme trop, le reste est en déficit.
Recherche alimentaire optimale : Ton cerveau et ton corps ont évolué pour chercher de la nourriture dense en énergie, pas pour gérer le supermarché rempli de chips et de sodas.
Équations non linéaires : Rien n’est simple. Un petit changement peut avoir un énorme impact, et inversement.
Un modèle de développement global: 4 dimensions de la MitoRésilience
Le développement d’un humain MitoRésilient passe par quatre dimensions interconnectées :
Physique et Biologique — Alimentation et mouvement. C’est ici que tout commence. C’est la base de la santé et de la vitalité physique.
Cognitif et Intellectuel — Le savoir, la concentration, la capacité d’apprendre, le développement de l’attention et de s’adapter mentalement sont cruciaux.
Émotionnel et Psychologique — La résilience émotionnelle et la capacité d’apprivoiser les sensations négatives sont essentielles au développement
Spirituel et Métaphysique — La recherche sens, la connexion avec la nature et à quelque chose de plus grand nous ancrent dans notre humanité.
Ces étapes ne sont pas des cases à cocher, mais une spirale évolutive. Chaque montée te rend plus résilient, plus aligné, et te permet de monter encore plus haut dans ce que l’on nomme l’ascension de la spirale dynamique (évolution verticale) : une capacité à voir plus grand, penser plus large, et agir de manière plus alignée avec tes valeurs.
L'art de voir à travers le bruit
Au fil des années, j’ai affûté mes outils d’évaluation pour être capable de poser les bonnes questions, repérer les vrais problèmes et proposer des solutions personnalisées.
Transformer la connaissance en action
Mais voilà, même avec les meilleures analyses du monde, rien ne change si on n’agit pas. Et agir, c’est souvent plus compliqué qu’on ne le croit. Pourquoi ? Parce qu’on est humain. On procrastine, on doute, on perd le fil. Et là, le vrai défi, c’est de transformer la théorie en pratique, la connaissance en habitude.
C’est là que les compétences en coaching prennent tout leur sens. Je ne me contente pas de te donner une liste de choses à faire. Je t’accompagne pour que tu comprennes pourquoi tu le fais, pour que ça fasse écho à tes valeurs et que ça devienne naturel.
Et ça, ça passe par une compréhension fine de la psychologie humaine : qu’est-ce qui motive quelqu’un, qu’est-ce qui le freine, comment il fonctionne mentalement et émotionnellement.
Conclusion
En terminant, je dirais que mon rôle c’est d’être à la croisée des chemins entre la science, l’expérience clinique, l’art de l’évaluation, et l’accompagnement humain. De comprendre où tu es, où tu veux aller, et de te guider à travers les obstacles pour que tu puisses devenir la meilleure version de toi-même, alignée, résiliente, et être en mesure d’influencer la direction de ta vie pour maximiser le sens.
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