Pourquoi je ne perds pas de poids?

Danik Legault Naturopathe Pourquoi Je Ne Perds Pas De Poids

C’est une question que plusieurs se posent souvent. La perte de poids devrait être un effet secondaire de l’amélioration de notre santé, du bon fonctionnement de nos voies métaboliques, etc.

Au départ, le but est d’instaurer la base des bonnes habitudes naturopathiques. Alimentation saine, bio, le sommeil et rythme circadien, la réduction du stress, l’activité physique, l’hydratation, le mouvement.

Ce que je remarque est que plusieurs peuvent avoir de la difficulté à maintenir une bonne constance dans ces aspects de base. La constance est notre meilleur ami.

Si la constance dans les principes de base sont en places, mais que ça ne fonctionne toujours pas à notre goût, qu’est-ce qu’on fait? On devrait tenter d’évaluer les facteurs de résistances à la perte de poids pour tenter de les retirer le plus possible et non de se battre contre notre corps en réduisant trop les calories ou en augmentant le volume d’entraînement à un niveau qui n’est pas soutenable à long terme.

Nous sommes nos hormones :
Chaque hormone influence d’autres hormones et nous avons besoin de notre fonction thyroïdienne, de nos hormones sexuelles, d’un contrôle de l’insuline et même de nos hormones de stress afin que le tout fonctionne comme il faut.

Si le système hormonal n’est pas optimal, nous allons brûler moins de calories et même prendre du poids (ou ne pas en perdre) malgré un déficit calorique important.

Si vous êtes en dominance estrogénique (gars ou fille), c’est un facteur de résistance.

Si le cortisol (hormone qui répond au stress) est chroniquement stimulé, cela va causer une hausse du taux de sucre qui peut créer de la résistance à l’insuline. Le cortisol ralentit la fonction thyroïdienne en bloquant la conversion de T4 en T3. Le cortisol peut également déséquilibrer les hormones sexuelles. Tout ça sont des facteurs de résistance.

Le foie :
Un foie qui n’est pas efficace est certainement un facteur de résistance. Le plus de toxines que le foie doit gérer, le plus difficile devient la perte de poids. Une flore intestinale déséquilibrée menant à de l’hyperperméabilité intestinale va également avoir tendance à surcharger le foie. Trop de sucre ou d’aliments transformer et pas suffisamment de légumes peut affecter le foie. Même chose pour les acides gras saturés s’il y a un surplus important.

Les neurotransmetteurs :
Si la dopamine ou la sérotonine sont basses, il y aura des rages de bouffe qui risque de rendre la constance moins bonne.

Les mitochondries :
J’ai déjà mentionné que c’est impossible de perdre du poids puisqu’on ne perd pas notre poids comme on peut perdre nos clés d’auto ou notre porte-feuille par exemple. Le poids doit être métabolisé et non « perdu ». Ce processus se fait dans nos mitochondries où se passe le fameux cycle de kreb et ou l’on retrouve la chaîne de transports des électrons. C’est à cet endroit que l’on brûle les sucres, gras et même certaines protéines au besoin. Les mitochondries sont nos poêles à bruler et nos poêles doivent pouvoir chauffer au maximum lorsque requis. Certaines toxines, inflammation, stress oxydatif, carences nutritionnelles et même certains déséquilibres de la flore intestinale peuvent tous affecter nos mitochondries.

Comme la fonction thyroïdienne est la pédale de gaz de tout le système, les mitochondries ont besoin de T3 pour « chauffer » au maximum.

Notre flore intestinale :
Je parle de flore énormément sur ma page! Je vais alors simplement dire que c’est potentiellement un facteur clé pour la perte et le maintien d’un poids santé.

On met la base en place et l’on évalue les facteurs de résistance. Ceux qui essayent de se battre contre leur corps gagnent souvent des batailles, mais rarement la guerre. Si l’on fait seulement diminuer les calories et augmenter l’activité physique, le corps va finir par répondre en diminuant le métabolisme, en augmentant les hormones de stress (qui peuvent déséquilibrer les autres hormones, le taux de sucre, etc.), en augmentant la ghréline et en diminuant la leptine ce qui aura pour effet d’augmenter l’appétit, etc.

Les calories ont tout de même un rôle à jouer dans la perte de poids contrairement à ce que plusieurs pensent, mais le portrait complet est beaucoup plus complexe qu’une question de calories « in » et calories « out ».. C’est également une question de stress, de toxines, de mitochondries, de flore intestinale, d’hormones, de neurotransmetteurs, etc.

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