Nous droguons nos enfants!

Danik Legault Naturopathe Nous Droguons Nos Enfants

Articles intéressants dans le Journal de Montréal!! 45 pédiatres sonnent l’alarme et appellent à un examen de conscience. Nous droguons nos enfants!

Voir l’article : https://www.journaldemontreal.com/…/cri-du-cur-des…

Voici quelques extraits de l’article :

« Ça n’a pas de bon sens, laisse tomber le pédiatre Pierre-C. Poulin, l’un des coauteurs de la lettre, qui compte plus de 35 années d’expérience auprès des enfants. »

« Certains parents “mettent de la pression” pour que leurs enfants prennent des médicaments, allant même jusqu’à se fâcher si cette demande est refusée, raconte-t-il. »

« Le réseau de la santé contribue aussi au phénomène, ajoute le Dr Falardeau, pédiatre à Québec depuis maintenant 43 ans et coauteur de la lettre. “Quand je réfère un enfant au CLSC, je me fais dire : ‘Donnez-lui des médicaments et, si ça ne marche pas, on s’en occupera’”, lance-t-il. »

« Le Dr Falardeau, dont 90 % des patients sont des enfants qui ont reçu des diagnostics de TDAH, estime aussi qu’il y a tout simplement trop de faux diagnostics. “Les chiffres sont aberrants, ça n’a pas d’allure. Il faut faire quelque chose”, lance-t-il. »

Une étude aux États-Unis mentionne que c’est entre 20 à 25 % minimum seraient mal diagnostiqués.

« Il est temps de lancer une grande réflexion sur ces enjeux, afin d’inciter le gouvernement à mettre en place des services qui permettraient d’offrir d’autres remèdes que la pilule aux petits Québécois, ajoute le docteur en neurosciences Joël Monzée. »

Ces services pourraient passer par la naturopathie selon moi, mais je prêche surement pour ma paroisse 😉

Le méthylphénidate (concerta, ritalin, etc.) est une drogue stimulante que la FDA américaine classe dans leur tableau 2 au même titre que la cocaïne, la morphine et les amphétamines. Dépendance, retard de croissance, carences alimentaires, maux de tête, anxiété, sécheresse buccale, troubles gastro-intestinaux, trouble du sommeil, perte de poids ne sont que quelques-uns des effets négatifs parfois sévères de la médicamentation causant d’autres déséquilibres ailleurs.

C’est un syndrome (et non une maladie) et encore moins un problème de comportement et de discipline. Certains facteurs génétiques, neurologiques, nutritionnels et environnementaux viennent perturber le bon fonctionnement du cerveau. Les enfants TDA/TDAH ont en général un cortex frontal plus petit. Il reçoit moins d’oxygène et sont moins aptes à bien gérer les sucres comme source d’énergie. Les ondes cérébrales sont différentes également (plus de thêta, moins de bêta qui jouent un rôle dans l’attention).

On sait que souvent la dopamine et la noradrénaline sont impliquées également. Les TDA/TDAH ont en général un centre du plaisir dans le cerveau plus paresseux et des niveaux de dopamine plus bas que la moyenne, c’est pourquoi ils recherchent la nouveauté, une stimulation différente, le sucre, etc.

Il y a plusieurs facteurs qui peuvent être présents pour expliquer ces déséquilibres. En voici quelques un :
– Intolérances alimentaires
– Déséquilibre de la flore intestinale
– Carences nutritionnelles
– Dysfonctions des mitochondries
– Méthylation
– Toxines, pesticides.
– Etc.

Par exemple, la présence de certaines bactéries pathogènes de la famille des clostridiums va produire certaines toxines comme le HPHPA et le 4 — Cresol entre autres. Ces toxines vont déséquilibrer le ratio entre la dopamine et la noradrénaline et causer des symptômes qu’on identifie comme TDA ou TDAH.

Certains parasites et levures comme le candida joue également un rôle chez certains créant de l’inflammation via l’hyperperméabilité intestinale qui vient en plus aggraver les problèmes d’intolérances alimentaires qui causent de l’inflammation à leurs tours.

Un excès de cuivre par rapport au zinc peut créer un excès de dopamine

Certains ont une flore intestinale fragile (plusieurs prises d’antibiotiques, mauvaise alimentation, etc.) faite qu’ils sont moins capable d’absorber l’effet négatif de certains pesticides sur la flore intestinale. Le glyphosate appauvrit la flore intestinale et favorise la prolifération des mauvaises bactéries au profil des bonnes. L’axe cerveau/intestin joue un rôle important dans tout ce qui est neurologique.

La médication est probablement nécessaire dans certains cas, mais peut-on essayer de vraiment changer l’alimentation, équilibrer la flore intestinale, supporter les fonctions cognitives avec les bons nutriments avant?

#onnepeutpasnégocieraveclanature