L’éléphant dans la pièce!

danik legault naturopathe l'éléphant dans la pièce

La polarisation des sujets est en forte augmentation depuis des années et ce serait difficile actuellement de trouver un sujet plus polarisant que la vaccination avec la sortie du vaccin de Pfizer et la venue sous peu de 7 autres vaccins au Canada.

Est-ce possible de parler de ce sujet où l’on doit automatiquement tomber dans des guerres émotionnelles? J’en doute! Est-ce possible de proposer certains questionnements sans se faire fermer sa page? Essayons pour voir.

Le vaccin est débarqué au Québec depuis hier. Les médias ont fait le décompte des jours tellement ils avaient hâte. On a même eu droit aux photos des avions qui transportaient le fameux vaccin qui était atterri à Montréal comme si c’était Elvis qui débarquait à l’aéroport pour nous rendre visite ou encore comme des enfants surexcités qui regardes par la fenêtre pour essayer d’apercevoir le père Noël arriver.

Lorsque l’on parle de vaccination, il faut tenter d’évaluer les risques vs les bienfaits et chacun peut ensuite décider par lui-même. Les blessures par vaccins sont un phénomène réel et important. Ce n’est pas pour rien qu’il est encore impossible de poursuivre une compagnie pharmaceutique si le vaccin vous a causé des torts.

Les États-Unis ont mis en place un programme de dédommagement payé par l’état qui se nomme le « national vaccine injury compensation program ». En date d’octobre 2019, c’est 4.2 milliards qui ont été remis et ceci n’inclut pas les coûts d’avocats et autres.

Le programme des États-Unis existe depuis 1988, mais le Canada n’en a même pas et a toujours été critiqué (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3060206/) pour ce fait, mais personne ne parle de ça, n’est-ce pas? Parmi les pays du G8, seuls la Russie et le Canada n’ont pas de programme du genre.

Le Canada semble toutefois vouloir en implanter un pour le Covid uniquement. Je n’ai pas vu cette nouvelle couverte au Québec et personne n’est surpis, mais ç’a été le cas au Canada anglais. Voici l’article de CTV entre autres : https://www.ctvnews.ca/…/canada-to-implement-its-first…

Le problème avec ces programmes est qu’ils dédommagent seulement pour les blessures qui sont évidentes à court terme. Il est très difficile de prouver un dommage qui est survenu un peu plus tard dans le temps. Certains estiment que le 4.2 milliards remis aux États-Unis dépasserait les 100 milliards si c’était le cas et le programme ferait faillite très rapidement.

Revenons au vaccin pour la Covid-19

Il y a certaines questions qui sont légitimes d’être posées et en voici 4 de ceux-là :

1. Des recherches sur des animaux concernant d’anciens vaccins pour des coronavirus ont démontré une protection (production d’anticorps), mais également une surréaction immunitaire lorsque l’animal était infecté par la suite. Ça venait donc amplifier la fameuse tempête inflammatoire qui crée les décès. C’est un phénomène qui se nomme le ADE (Antibody-Dependant Enhancement). À ma connaissance cette étape n’a pas été faite sur des animaux et encore moins sur des humains dans le cas présent. Ceci est potentiellement un problème majeur.

2. Il y a de rares effets neurologiques qui sont ressortis des études. Ces effets sont tout de même plus élevés que ce que l’on retrouve dans la population générale et ça peut être un problème puisque l’on parle ici de paralysie de Bell qui est une inflammation du nerf facial qui paralyse un côté du visage. Il y a également eu des cas de myélite transverse qui est une inflammation de l’enveloppe de la moelle épinière qui créer de l’engourdissement, perte de force et fonction de certains membres. Dans les essais de Pfizer, c’est 4 cas de paralysie de Bell qui ont eu lieu sur 19 000 personnes. C’est seulement 0.021 % mais l’échantillon est trop petit. Si le pourcentage est le même, ce sera tout de même près de 1 800 personnes au Québec si tout le monde se faisait vacciner.

3. La technologie utilisée pour le vaccin (mRNA) est une nouvelle technologie dont on ne connait pas les effets à long terme. Il semble y avoir des risques d’activations importantes d’interféron de type 1 qui pourrait mener aux développements de certaines conditions auto-immunes à court terme ou même plusieurs années plus tard. Ici est l’une des études qui en parlent et qui parlent de paralysie de Bell également : https://www.nature.com/articles/nrd.2017.243

4. Avez-vous un terrain allergique? Est-ce que vous ou votre famille avez des historiques de conditions auto-immunes? Avez-vous déjà testé certains gènes? Êtes-vous porteur de certaines variantes de la famille des HLA qui rendent quelqu’un plus susceptible de développer une condition auto-immune? Si l’une ou plusieurs réponses à ces questions sont oui, c’est à prendre en considération.

Une approbation préliminaire de Santé Canada n’est pas une homologation. C’est différent. De l’autre côté, l’anxiété collective est a son comble actuellement et il serait possible que la vaccination puisse venir calmer l’anxiété et relâcher un peu de la pression qui sont sur le gouvernement.

Donc, le vaccin apporte certains dangers et il n’y a aucune étude sur la sécurité du vaccin à long terme, mais le Sars-Cov-2 apporte certains dangers également.

Comme on peut le constater, le Sars-Cov-2 peut causer la mort de certaines personnes. Comme plusieurs le savent, je m’étais amusé à essayer de calculer si les chiffres de mortalité que l’on nous présente étaient justes? Voir l’article ici : https://www.facebook.com/…/a.144946245…/1068537463617396. En conclusion, les chiffres sont exagérés, mais semble assez évident qu’il y a tout de même une surmortalité au Québec.

Quelles sont les caractéristiques des gens qui décèdent? Les chiffres de l’INSPQ nous donnent quelques réponses : https://www.inspq.qc.ca/covid-19/donnees
• 98 % des décès ont plus de 60 ans.
• Plus de 80 % des décès ont été constaté chez des gens vivants dans un CHSLD ou une RPA. Les personnes de plus 60 ans (y compris ceux dans les 70 et 80) vivantes à domiciles sont beaucoup moins représentées en terme de létalité.
• L’âge moyen des décès est de 85 ans et l’âge médian de 86 ans. C’est environ l’âge d’espérance de vie moyenne au Canada.
• 97 % des décès avaient au moins une condition médicale préexistante et 88 % en avaient deux ou plus.

Il semble y avoir environ 10 % des gens qui demeurent avec des symptômes sur une plus longue période que la normale. Ce phénomène est tout de même connu depuis longtemps (avant les années 80). On le nomme le « post-viral syndrome » ou le « post-viral fatigue syndrome ». Ce phénomène est présent également avec beaucoup d’autres virus comme l’influenza, epstein-bar, herpes, etc.

En conclusion, comme je le mentionnais au début, c’est une question d’évaluer les risques vs les bienfaits selon la situation de chacun. Le risque zéro n’existe pas. Il y a des risques à ne pas se faire vacciner et il y a des risques de se faire vacciner.

Il faut également prendre note que d’autres coronavirus du même type ont arrêté d’embêter les gens sans nécessité de vaccin. Certains vont parler d’équilibre génomique et d’autres d’immunité collective, c’est la même chose. Nous sommes à la deuxième saison actuellement, il y a donc raison de penser que c’est probablement la dernière.

En espérant que ça permet d’aider certaines personnes à prendre une décision un peu plus éclairée sans trop avoir froissé certaines sensibilités.

**Ajout a l’article le matin du 16 décembre. Le Québec a un programme d’indemnisation (https://www.quebec.ca/…/indemnisation-des-victimes…/). Ce serait donc possiblement un compétence provinciale et non fédérale**

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