Une pandémie d’anxiété! Rien de moins.
Information de l’anthropologue Samuel Veissière de l’Université MvGill rapporté par Radio-Canada ici: https://ici.radio-canada.ca/…/coronavirus-pandemie…
Hyper intéressant de constater que les pandémies sont arrivées avec la révolution agricole. Plusieurs nomment cette révolution comme la pire gaffe de l’histoire des sapiens. En voici possiblement un autre exemple
Voici un extrait de l’article :
« C’est quelque chose qui a émergé à la fin du Néolithique, après que les animaux et les plantes aient été domestiqués et que les humains se soient sédentarisés »
Le système limbique (amydales, hipocampe, etc.) est responsable de la détection des peurs, participe au déclenchement de l’anxiété, etc. C’est une vieille partie primitive de notre cerveau qui était fort importante pour notre survie à l’époque.
C’est une caractéristique qui joue probablement contre nous dans le monde moderne par contre. Lorsque c’est suractivé, c’est notre cortex frontal qui est désactivé. C’est la partie qui nous permet de réfléchir, raisonner, prendre du recul, nous projeter dans l’avenir, etc.
Voici les paroles de Veissière à ce sujet :
« Le cerveau humain a tendance à surinterpréter les dangers, parce qu’il vaut mieux, du point de vue de la survie, surinterpréter un danger plutôt que de le minimiser. »
On remarque donc plus facilement ce qui est négatif!
Il y a quelques jours, j’avais mentionné que c’est étrange que l’humain à tendance à donner beaucoup d’importance a un nouveau danger. Lorsque ce nouveau danger est rendu connu, il devient la normale.
Extrait de l’article :
« Les humains ont tendance à minimiser les risques qu’ils connaissent (les accidents de la route, les maladies coronariennes, la grippe, par exemple) et à focaliser sur les plus spectaculaires, comme un attentat terroriste ou une pandémie, même si le risque personnel qu’ils courent est moindre. »
Selon Veissière nous vivons dans une société collectivement anxieuse. Une des raisons est en lien avec certaines incertitudes comme les changements climatiques et l’effritement des structures communautaires et familiales.
Il y a aussi le fait que depuis longtemps nous n’avons pas connu de guerre, de famine ou de pandémie. Au moindre coup imprévu, nous avons tendance à disjoncter selon Veissière. Je vous annonce que l’on disjoncte collectivement actuellement.
Tous les détails dans l’article!
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