Étude intéressante du 29 janvier 2021 : https://www.mdpi.com/2072-6643/13/2/491/htm
L’étude a passé en revue 4 types d’alimentation ou stratégie alimentaire en lien avec les performances d’endurances. Sans surprise l’alimentation parfaite et pour tout le monde n’existe pas et ceci est tout de même un bel exemple de ce concept.
L’alimentation végé pourrait être bien au niveau cardiovasculaire, capacité aérobique, diminution possible du stress oxydatif, mais pourrais avoir des carences dans certains acides aminés, vitamines, minéraux ou même peut être un effet négatif sur les niveaux de testostérone.
L’alimentation plus basse en glucides et élevée en lipide peut améliorer l’efficacité de l’utilisation des acides gras, conserve le glycogène, mais pourrait perturber l’équilibre acido-basique, diminuer le « running economy », diminuer l’appétit, augmenter la fatigue, etc.
Certains athlètes qui ont tendance à avoir des troubles intestinaux vont se tourner vers une alimentation faible en FODMAP, mais ceci pourrait réduire la diversité de la flore intestinale qui est également en lien avec la santé et les performances sportives.
Le jeûne intermittent peut favoriser la création de nouvelles mitochondries, améliorer l’utilisation des acides gras et corps cétoniques, mais pourrait aussi être néfaste sur les performances, affecter le sommeil, la récupération, potentiellement retarder la récupération.
Je vais mettre en commentaires les tableaux sommaires des différents types pour ceux que ça intéresse.
Voici une partie de la conclusion :
« Considering all findings from the review, all five diets discussed in detail appear to have both beneficial and detrimental effects on endurance performance »
L’alimentation pour les athlètes devrait être personnalisée selon le volume et le type d’entraînement, mais également les objectifs, l’évaluation globale de la personne en lien avec les différents cycles de la saison. Le fait d’y aller avec une alimentation plus basse en glucides pour certains athlètes dans l’entre saisons ou il y a plus d’endurance de base en zone 1 et zone 2 est parfois une bonne idée si l’on veut diminuer le pourcentage de gras, améliorer la flexibilité métabolique, etc. C’est également dans l’entre saisons que l’on doit travailler d’autres aspects comme la digestion par exemple si c’est nécessaire.
Calories et apport en glucides devraient probablement augmenter à mesure que l’intensité et le volume augmentent à l’approche de la saison. Beaucoup d’athlètes ne mangent pas suffisamment.
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L’alimentation pour les athlètes d’endurances!
Danik Legault
Déterminé et fervent adepte de l’entraînement, de la nutrition et de la santé en général, je me suis lancé en naturopathie en 2014 afin de partager ma passion et d’aider le plus grand nombre de personnes possibles dans leurs objectifs de santé. Je suis maintenant naturopathe agréé (ND.A.), membre de l’ANAQ; il s’agit de l’association de naturopathes la plus rigoureuse au Québec.
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