Voir l’article dans La Presse: https://www.lapresse.ca/
On parle de longévité, mais j’imagine que la personne qui est optimiste va également avoir une vie plus heureuse, une meilleure qualité de vie. C’est aussi important, sinon, plus probablement.
Les résultats sont spectaculaires en plus. Voici un extrait de l’article :
Les hommes optimistes vivent 11 % plus longtemps que les pessimistes, et chez les femmes, la longévité est accrue de 15 %, selon l’étude publiée hier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). « C’est du même ordre qu’un diagnostic de diabète ou une crise cardiaque avant 60 ans pour les hommes ou 70 ans chez les femmes », explique l’auteure principale de l’étude de PNAS, Lewina Lee, de l’Université de Boston.
Imaginez que l’industrie des Pharma nous arrive avec une médication qui augmente la longévité de 11 % chez les hommes et de 15 % chez les femmes. Nous voudrions tous une prescription. Les gouvernements voudront en mettre dans l’eau. En réalité, c’est gratuit et simple, ça s’appelle l’optimisme.
L’optimisme apporte bien entendu des changements de comportement. L’optimiste va avoir tendance à avoir de meilleures habitudes de vie. Voir les détails dans l’article.
Ce que l’article ne mentionne pas est qu’un des facteurs qui a été étudié et qui semble avoir un impact majeur sur notre qualité de vie et également sur la longévité est la solitude. J’imagine qu’une personne optimiste va ressentir moins de solitude qu’une personne pessimiste dans les mêmes circonstances.
Tout est une question de perception!
Les perceptions ont souvent été implantées dans notre subconscient entre l’âge de 0 à 7 ans environ. La méditation est certainement un bon outil pour changer certaines perceptions présentes dans le subconscient.
L’autre question que ça soulève est celle-ci : « est-ce qu’une personne a de meilleures habitudes de vie parce qu’elle est optimiste ou elle est optimiste parce qu’elle a de bonnes habitudes de vie? ». Probablement un mélange des deux.
Notre alimentation et nos habitudes jouent un rôle important lorsqu’il vient le temps de produire certains neurotransmetteurs. Nous aurons besoin de bons niveaux de dopamine et de sérotonine (entre autres) afin d’être en mesure d’être optimistes. C’est difficile, voir impossible d’aller contre notre physiologie et se « forcer » à être optimiste dans un corps plein d’inflammation qui semble avoir de la difficulté à produire et équilibrer ses neurotransmetteurs.
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