Étude sur l’alcool conclue que :  »Nos résultats montrent que le niveau de consommation d’alcool le plus sûr est nul »

Danik Legault Naturopathe Nos Résultats Montrent Que Le Niveau De Consommation D'alcool Le Plus Sûr Est Nul

Étude sur l’alcool dans The Lancet conclue que :
« Our results show that the safest level of drinking is none »

Voici l’étude :
https://www.thelancet.com/…/PIIS0140-6736(18…/fulltext

L’alcool cause des déséquilibres dans la flore intestinale qu’on appelle dysbiose. La dysbiose mène à une perméabilité trop grande de notre muqueuse intestinale qui provoque de l’inflammation, cette même inflammation qui est à la base des maladies chroniques qu’on connait aujourd’hui (cancer, maladies cardiovasculaires, diabètes, alzheimer, etc.). Notre évolution nous a habitués à avoir de petite quantité d’alcool sous forme de fermentation et non sous forme de breuvage comme on connaît aujourd’hui. La dysbiose que je remarque le plus avec l’alcool est le PBIG (prolifération des bactéries dans l’intestin grêle). On estime que PBIG est responsable pour environ 80 % des syndromes du côlon irritable.

L’alcool aide au développement des bactéries Gram négatif qui produit plus de toxine comme la maintenant célèbre LPS (lipopolysaccharide). S’il y a trop de perméabilité intestinale, ces toxines vont avoir la possibilité d’être absorbées et se retrouver dans la circulation sanguine. Le résultat est l’activation de l’inflammation. En fait, certains chercheurs qui étudient la dépression chez les souris injectent directement le LPS dans le sang des souris pour leur donner des symptômes de dépression presque instantanément pour leurs études. C’est une des raisons pour laquelle nous disons que les symptômes de dépression sont de source inflammation comme les autres conditions.

L’alcool permet d’augmenter l’acide nitrique et l’acétaldéhyde dans nos intestins rendant la muqueuse plus perméable nous laissant donc avec une protection diminuer.

Lorsqu’il y a perméabilité et trop de toxines dans la circulation sanguine cela résultera dans l’augmentation de la charge de travail pour notre foie qui doit également détoxifier l’alcool via la gamme d’enzyme CYP450. Si le foie est surchargé, les toxines s’accumulent.

L’alcool cause des carences en vitamine A qui est essentielle pour notre système immunitaire, nous protège contre les cancers et la dégénérescence maculaire entre autres.

L’alcool cause des carences pour plusieurs vitamines du groupe B. On parle de B1, B2, B9, B12 et B6 principalement. La B6 est importante pour le métabolisme de nos acides aminés, pour la production du tous nos neurotransmetteurs qui s’assurent que nous sommes joyeux, calmes, motivés, concentrer, que la mémoire est bonne, etc. La B6 est nécessaire pour le métabolisme du fer qui est impliqué dans notre production d’énergie entre autres. Nous avons besoin de B6 pour la synthèse du glutathion qui est notre antioxydant no.1 et impliqué dans nos processus de détoxification. La B6 est importante pour la méthylation qui s’assure que les niveaux d’homocystéine soient sous contrôle puisque c’est un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires.

L’alcool cause des carences en vitamine C. C’est un bon antioxydant et aussi nécessaire pour la réparation des tissus et des os entre autres.

L’alcool cause des carences dans d’autres vitamines liposolubles (en plus de la vitamine A) comme la vitamine D, K et E qui sont important pour notre immunité, notre défense antioxydante, la formation de nos os, etc.

Pour ce qui est des carences en minéraux causés par l’alcool, c’est le calcium, le magnésium, le fer et le sélénium qui sont les plus affectés. C’est énorme.

Le vin contient du resvératrol, un puissant phytonutriment, mais la quantité n’est pas suffisante pour combler le potentiel cancérigène de l’alcool. On estime que cela prendrait l’équivalent de 111 verres de vin en resvératrol pour avoir l’effet protecteur et contrebalancer l’alcool. Donc, l’argument du resvératrol ne tient pas la route.

Pour les sportifs, l’alcool en plus de diminuer la qualité du sommeil, diminue le relâchement de l’hormone de croissance qui joue un rôle crucial dans la capacité de récupération. L’alcool diminue la synthèse des protéines qui est un processus anabolique (reconstruction).

Ceci ne veut pas dire qu’on n’en prend jamais. Il y a un côté social qui est attaché à l’alcool pour certaines personnes et c’est un aspect important de notre santé. Ceci dit, physiologiquement, il n’y a rien de bon pour nous la dedans.

Références :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3593065/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2614138/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2775419/
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https://www.chapters.indigo.ca/…/9781118358184-item.html
https://www.elsevier.com/…/stipanuk/978-1-4377-0959-9
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https://medlineplus.gov/ency/article/002404.htm
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https://pubs.niaaa.nih.gov/publications/aa22.htm
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23784940